Sila donzelle fraîche émoulue rougit un tant soit peu, il en profitera pour briller avec eeny, meeny, miny, moe, catch a tiger by the toe, if he hollers, Elle était tellement dégueulasse cette baraque, que lorsque j’en sortais, une odeur de friture et de graisse entourait mes cheveux et mes fringues. En plus, depuis que le père restreignait le shampoing à la maison, on avait les cheveux gras, la plupart du temps, filasses et mal peignés, ma petite sœur et moi. Ma petite sœur avait tout juste cinq ans, des cheveux tout blonds, et des yeux bleus toujours grands ouverts qui dévoraient tout ce qui l’entourait. Malheureusement pour elle, y’avait pas grand-chose autour d’elle, à part cette baraque crade, les murs noircis de traces de main, le sol mal lavé et la vaisselle amoncelée dans l’évier. C’était moi qui faisais la plupart des trucs mais l’école me prenait pas mal de temps aussi. Une fois, le père, en colère, avait gueulé qu’il m’enlèverait du lycée dès que j’aurais seize ans ; j’avais eu drôlement peur ce jour-là, même que je m’étais pas endormie avant une heure du matin, à imaginer comment serait ma vie si j’avais plus le lycée. La plupart du temps, il me foutait la paix, le père, toujours avachi devant la télé, devant ses conneries. Je me suis demandée s’il se levait la journée, quand j’étais pas là, parce qu’il était exactement dans la même position quand je partais et que je rentrais ; y’avait même une auréole noire de sa transpiration autour du canapé. Heureusement, que j’allais jamais à côté de lui, j’aurais vomi autrement. Il travaillait pas, parce qu’il touchait une pension pour incapacité de travail », depuis que ma mère s’était barrée. Ma mère était très belle, je m’en souvenais bien, très libre aussi, je sais pas ce qu’elle avait pu trouver au père, mais peut-être qu’il n’avait pas toujours été comme ça, avec un gros ventre et moite de crasse. Elle m’avait eue, et dix ans après, ma petite sœur était arrivée ; c’est là que les choses s’étaient gâtées la petite famille idéale avait volé en éclats. Il avait commencé à boire et elle s’était faite chier dans son rôle de mère au foyer et de prostituée conjugale, c’était ses mots, que j’avais entendus dans une dispute. Elle s’était tirée une nuit, pour pas qu’on la voit, et qu’on soit tristes, ma sœur et moi, sans bruit, en laissant une lettre dans ma chambre que j’ai lue au matin et qui disait qu’elle partait seule, le temps de se trouver une nouvelle vie et que lorsqu’elle serait installée et tout, elle reviendrait nous chercher. Le père avait lu la lettre le matin suivant, et avait hurlé en la déchirant. J’avais pleuré mais il s’en foutait le père, rien à foutre de voir ses filles pleurer. Il avait déraillé de plus en plus, oubliant d’aller au travail, parlant tout seul, riant et pleurant tour à tour. La télé avait été son meilleur ami et il n’avait même pas réagi lorsqu’il avait reçu une lettre du travail qui le virait. Il s’en foutait de tout, maintenant. Je crois qu’il en avait marre de nous, surtout de moi et qu’il devait nous en vouloir comme si c’était nous qui avions fait partir sa femme. Le père m’avait dit un jour Tu vas au lycée tous les jours et en rentrant tu m’amènes un pack de six bières, si tu fais ça, tout ira bien pour toi ». Alors je faisais ça ; au début j’avais eu peur que Doris, la caissière, croit que j’étais alcoolique mais elle voyait bien que c’était pas pour moi et puis dans les petits villages, tout se sait ; tout le monde savait que le père perdait pied et s’enfonçait dans l’alcool et la dépression. Quelquefois, elle me filait des trucs en douce, du shampoing, du savon, mais j’avais du mal à trouver des cachettes dignes de ce nom car le père, rôdait dans la maison, fouillait dans notre chambre et piquait ce qu’il trouvait, juste pour nous faire chier. Souvent, il se mettait à gueuler pour rien, alors je fermais les yeux, je bouchais les oreilles de ma petite sœur et j’attendais que ça passe. C’était une vraie entreprise de tout laver parce qu’il passait derrière moi et remettait autant de merde qu’avant mon nettoyage. Il faisait rien, le père, ni la bouffe, ni le ménage, ni le lit mais par contre, il gérait son argent, tout seul, tout entier. Chaque début de mois, il mettait de côté l’argent dont il aurait besoin pour la bière un pack de six bières tous les jours de la semaine et deux packs chaque jour du week-end. Une fois, j’avais dit que depuis qu’il travaillait plus, les week-ends ça n’existait plus mais il m’avait foutu une gifle. J’avais donc appris quelque chose avec mon père vivre comme s’il n’existait pas. Il me laissait tranquille, sauf pour l’argent, où c’était pas facile parce qu’il gagnait peu et qu’on avait besoin de manger moi et ma petite sœur. C’était pour elle que je m’inquiétais le plus. Le père avait décidé qu’elle n’irait à l’école qu’à six ans et j’aimais pas la lui laisser toute la journée. Mais quand il avait pris une décision le père, je pouvais rien dire ou faire pour qu’il change d’avis. C’est pour ça que je me dépêchais de rentrer chez moi pour m’en occuper, la laver, la changer, et la sortir. C’était arrivé que je trouve le père dans sa torpeur post-bière et ma petite sœur en train de jouer avec les couteaux qui trainaient ou toute nue dans la baignoire ; un soir, elle pleurait tellement qu’il m’avait dit Sors la gamine ou je vais la cogner ». J’étais sortie au grand air avec elle et l’avait bercée pendant plusieurs heures. Elle répétait Maman, maman, maman » en boucle et je lui avais dit Maman va revenir, je te le promets, mais il ne faut pas parler de maman devant papa, il n’aime pas ça ». Elle ne comprenait pas tout, ma petite sœur. J’aimais pas qu’il l’appelle la gamine, comme si elle était une vulgaire poupée. Je me souvenais qu’il l’avait battue une fois la seule j’espérais, là j’avais perdu tout mon calme, j’étais allée le voir et je lui avais dit que je le tuerai s’il retouchait à ma petite sœur. Il avait éclaté de rire, ce salaud et m’avait giflée Tu crois que tu peux me faire du mal» ? et il était allée aux toilettes, dont il laissait toujours la porte ouverte comme pour montrer qu’il était chez lui et qu’il faisait ce qu’il voulait. Il se lavait jamais le père et il puait vraiment; j’avais peur que ma petite sœur lui dise un jour, dans son innocence d’enfant, mais le père n’aimait pas entendre des vérités et j’avais peur qu’il se retienne pas de lui foutre une beigne. Dans ma tête, je l’appelais le salaud mais je pouvais pas le dire à ma petite sœur sinon elle le répèterait sans faire attention et là, ce seraient les coups qui pleuvraient. Quand ma mère était partie, j’avais surveillé le courrier avec attention jusqu’à ce que je m’aperçoive que le père l’interceptait et le foutait à la poubelle sans même le regarder ; j’étais allée voir le facteur et lui avait demandé de laisser le courrier dans un autre endroit parce que le père ne voulait pas le lire ; comme tout le monde au village, le facteur savait que le père déraillait, il avait donc accepté ; jour après jour, j’attendais qu’elle m’écrive, qu’elle nous écrive et qu’elle vienne nous chercher. J’attendais mais je savais que ça en valait la peine car elle allait revenir ; ça ne pouvait pas durer, toute cette merde, ça ne pouvait pas durer éternellement. Et si elle ne venait pas parce qu’elle avait des empêchements, dès que je serai grande, je partirai avec ma petite sœur, la retrouver. Ce lundi après-midi, en rentrant du lycée, j’ai découvert une nouvelle lubie de mon père ; il pionçait, comme d’habitude, devant la télé, comme un gros porc gavé pendant que ma petite sœur jouait sur le canapé, à moitié sur ses genoux. Je l’ai prise délicatement dans mes bras et l’ai amené dans la salle de bains pour la laver, quotidiennement. Ne reste pas sur le canapé quand y’a papa, va plutôt jouer par terre, je lui ai dit. - Pourquoi ? - C’est mieux, ma chérie » Pendant que je frottais sa petite peau délicate, elle m’a dit Salope, t’es une salope » J’ai été tellement surprise que j’ai reculé un instant ; sa petite voix d’enfant était si pure et si nette et ses grands yeux bleus tellement sincères que j’ai eu du mal à croire qu’elle avait vraiment dit ça. Et puis j’ai eu un doute. Tu as fait quoi avec papa ? - Télé. - Tu as regardé quoi ? - Des gens qui disent des gros mots. » J’ai pas pu y croire, au début, suis allée réveiller le père. Il a marmonné dans un demi-sommeil et s’est redressé. Son ventre a rebondi à cause de la graisse accumulée. Tu regardes des films pornos avec elle ? - Et alors, faudra bien qu’elle sache un jour ou l’autre comment ça se passe. J’ai eu envie de gerber sur lui, je sais pas trop pourquoi, soit parce qu’il puait, soit parce que ce qu’il disait me foutait en l’air. Je n’ai rien dit, je n’ai rien pu dire. Je suis allée dans la salle de bain, ma petite sœur jouait avec son canard dans le bain. Lave-la bien, il a gueulé le père, elle puait aujourd’hui ! » Ma petite sœur m’a souri et m’a dit Pute, pute, pute... - Il ne faut pas dire ces mots, ce sont des mauvais mots, des mots interdits. - Comme maman » ? - Oui, j’ai dit tristement. Elle n’a rien dit mais je savais qu’elle n’avait pas compris. Le lendemain après-midi, je suis rentrée et mon père était en train de regarder un porno avec ma petite sœur qui suçait sa sucette. Il avait sa main dans le pantalon et se tripotait. Je le voyais bander. J’ai commencé à pleurer de rage. Qu’est-ce t’as encore à chialer ? Si t’es pas bien, ici, t’as qu’à te casser. - Oui, je partirai, un jour, je te le promets. Avec elle. » Il a posé une main sur le genou de ma petite sœur et a dit en riant grassement Ah non, je garde la gamine, je l’aime bien, elle ». Ma petite sœur a rigolé aussi. Le père a attrapé sa cinquième bière et a roté. Ma petite sœur a encore ri. Je suis allée vers le canapé pour la prendre dans mes bras, pour le bain quotidien, mais il a dit Laisse-la moi, on a pas encore fini de regarder le film ». J’ai jeté un coup d’œil à la télé. Deux hommes pénétraient une femme en criant violemment. J’ai regardé le père et j’ai vu une lueur de provocation dans ses yeux. Il avait trouvé un moyen de me faire chier ma petite sœur. J’ai rien dit, je sentais que je me serais prise une rouste, je suis allée dehors, prendre l’air, j’ai marché autour de la maison en guettant un bruit de moteur, une voiture, quelqu’un qui saurait l’enfer que je vivais ici et qui nous enlèverait du salaud. Mais y’avait personne. J’ai marché un peu plus loin sur le chemin, je pensais à ma petite sœur devant des films pornos, toutes les images qu’elle garderait en elle, tous les mots qu’elle saurait et qu’elle ne devait pas connaître, et j’ai eu encore envie de pleurer. J’allais rentrer pour voir où ça en était quand j’ai entendu un petit bruit. Je me suis approchée et j’ai soulevé un tas de planches qui faisaient office de banc pour le père, à l’époque où il sortait dehors et où il travaillait. Y’avait un lapereau qui glapissait et tremblait. Je l’ai pris dans mes bras et je l’ai aimé tout de suite. On dit que c’est dans le désespoir le plus profond qu’apparaissent quelques lueurs d’espoirs. Je suis rentrée dans la maison et je l’ai montré au père et à ma petite sœur Regardez ce que j’ai trouvé. - Fous-moi cette connerie dehors, il a marmonné le père. Je l’ai regardé dans les yeux et j’ai dit Non, ça tu me le laisses. Il m’a regardé aussi, surpris que je lui tienne tête ; mais il a dû sentir que c’était le compromis pour que je supporte le reste. Ma petite sœur est descendue du canapé, intriguée par ce nouvel arrivant ; mon père s’en est foutu, a retourné sa tête vers l’écran où les deux mecs avaient été rejoints par deux autres gars et s’acharnaient sur cette pauvre fille qui faisait semblant d’adorer ça ; il a pas fait gaffe au départ de ma petite sœur. J’avais gagné. On est allées dans la cuisine, on a donné du lait au lapereau. Il miaule, a dit ma petite sœur. - Un lapin ne miaule pas, il glapit, tu sais. J’ai ri, elle a ri aussi. C’était bien durant quelques secondes. Le père, plus loin, a toussé. S’il pouvait nous foutre la paix de cette façon tous les jours, ce serait une sorte de paradis. Le soir, ma petite sœur n’arrivait pas à dormir à cause du lapin qui faisait du bruit. Elle avait peur qu’il lui ronge les pieds parce qu’elle avait été surprise de l’ardeur avec laquelle il avait rogné la carotte qu’on lui avait offerte. Je lui ai raconté une histoire sur un gentil lapin, ça l’a calmée mais elle gardait ses yeux grands ouverts. J’avais mal au cœur de la voir comme ça, dans un autre monde que celui qui aurait dû être le sien, l’école, une maman, etc. Le temps où j’étais à la maison, j’essayais de lui montrer dehors, de lui raconter des histoires et tout mais je sentais bien que c’était pas suffisant pour son cerveau de petite fille. Puis entre le lycée et le ménage, j’avais pas trop de temps pour elle. Comme elle s’endormait pas et qu’il commençait à être tard, je lui ai montré quelque chose, un secret ; j’avais décidé de pas lui montrer encore, parce qu’elle était jeune et surtout parce qu’elle pouvait le répéter au père. Une photo d’elle, de notre mère que j’avais réussie à conserver de l’accès de fureur du père qui avait tout brûlé. C’est qui ?, elle a demandé. J’ai eu envie de pleurer. C’est maman. » Elle a regardé longtemps et je lui ai dit Mets la sous ton oreiller, comme ça maman sera avec toi et tu pourras dormir ». Je sais pas si elle m’a crue mais en tout cas, quelques minutes plus tard, elle dormait à poings fermés. Le lendemain, c’était mercredi et j’avais pas cours au lycée. On est sorties promener le lapin », je lui ai montré des fleurs, des animaux, je lui ai raconté deux histoires. L’après-midi, elle a fait la sieste pendant que je faisais mes devoirs et le soir, elle m’a aidé à faire le ménage. J’étais contente parce qu’elle a pas dit un seul gros mot j’espérais en secret que son cerveau avait oublié les films. Le père a larvé devant la télé avec son pack de bière, il a pas gueulé, il a rien dit. Le jeudi, j’ai été angoissée toute la journée, j’avais peur qu’il foute le lapin dehors. Je suis rentrée en vitesse, et dans la hâte, j’ai cassé une bouteille de bière qui s’est éclatée. Découvrir qu’y avait que cinq bouteilles, ça l’a foutu hors de lui, il a sorti un billet de cinq dollars et m’a dit T’y retournes, dépêche-toi. J’avais eu le temps de voir que le lapereau était toujours vivant et dans notre chambre. Il avait rongé le bas de notre couverture qui traînait par terre mais il était vivant. J’étais tellement contente que j’ai presque eu envie de dire merci au père, mais j’ai rien dit bien sûr. J’ai attrapé ma petite sœur au vol et on s’est tirées à l’épicerie pour racheter un pack de six bières. La caissière nous a regardées avec un air résigné et j’ai eu honte parce que ma petite sœur assistait à tout ça. Le père s’est envoyé six bières coup sur coup et il a gardé les cinq autres pour le lendemain. Il était tellement dans le coltard qu’il s’est même pas bougé pour nous rejoindre à table. Comme il dormait sur le canapé, sa chaise était libre et j’ai décidé que le lapin viendrait avec nous. On a mangé tous les trois, c’était super, ma sœur n’a pas dit de gros mots et le lapin nous a bien fait rire. Le lendemain, vendredi après-midi, quand je suis rentrée, le père était debout, énervé. Il était à demi-bourré, comme d’habitude ; la télé était éteinte, j’ai eu peur tout de suite. J’ai pensé à ma petite sœur mais je l’ai aperçue sur une chaise en train de dessiner ; j’ai pensé au lapereau mais j’ai fini par l’entendre glapir. J’ai un problème d’argent, a dit le père. J’ai plus assez pour la bière, pendant trois jours. Comment je vais faire, putain ? - Je sais pas, j’ai dit laconiquement et à vrai dire je m’en foutais. - C’est ce foutu lapin ; depuis qu’il est là, il bouffe tout. Je vais chercher le fusil un de ces quatre, tu vas voir ! - Tu n’as pas intérêt, j’ai dit. Pas le lapin. Ma petite sœur a compris car elle a dit Veux que le lapin reste, bordel » ! Je l’ai regardée. Encore un nouveau gros mot. Elle m’a souri et s’est concentrée sur sa feuille. Je m’en branle, il a dit, le père, mais tu trouves une solution sinon, c’est le lapin qui y passe. » Je l’ai haï violemment mais j’ai vite cherché une solution dans ma tête. Je me suis rappelée que j’avais un bijou de valeur alors je lui ai dit qu’on pourrait le vendre ; il s’est affalé sur le canapé en grognant et a dit Tu te démerdes, mais je veux mes bières ». Alors je me suis démerdée, je suis allée à l’épicerie, j’ai expliqué le problème à la caissière, Doris, comme quoi le père voulait ses bières de toute urgence, que j’avais pas encore l’argent mais que je pourrais l’avoir vite, dès le lendemain, parce que j’allais vendre un bijou de valeur. Elle a eu tellement pitié de moi qu’elle a sorti un billet et qu’elle a payé les bières à ma place. J’étais à la fois contente qu’elle soit si gentille, mais triste de faire autant de la peine aux gens. J’en voulais au père pour cette vie. Il était tellement content de voir ses bières arriver qu’il nous a foutus la paix et qu’on a pu manger tranquillement, tous les trois avec le lapin. J’étais presque heureuse, parce que j’avais encore mon bijou, celui que maman m’avait offert, et parce que ma petite sœur avait l’air de vraiment bien aimer le lapin et je me disais que ça réparait un peu son manque d’affection. Les jours sont passés, les semaines aussi, le lapin grandissait. Je commençais à être contente que mon père se bourre la gueule le soir, comme ça on mangeait de plus en plus souvent sans lui, avec notre lapin. Il nous faisait bien rigoler avec sa façon de tout ronger et grignoter. Je me suis mise à vraiment l’aimer aussi, ce lapin. Un vendredi, je suis allée chercher ma petite sœur et le lapin et on est sortis chercher le courrier dans l’endroit secret qu’on avait convenu avec le facteur ; y’avait des publicités et une lettre cachetée d’une ville que je connaissais pas, qui devait être loin sans doute, avec un timbre spécial, très joli. Mon cœur a battu super vite, je savais ce que c’était. C’était elle. Notre mère Mes chéries, Doris La caissière de l’épicerie, à qui j’avais laissé mon adresse, m’a écrit pour me raconter dans quelle misère je vous ai laissées. J’espère que vous me pardonnerez un jour. A bientôt Maman. J’ai été tellement heureuse que j’ai crié et que j’ai prise ma petite sœur dans les bras. Elle ne comprenait pas mais elle sentait ma joie mais elle sentait que j’étais heureuse alors elle a souri, par mimétisme. Même le lapin semblait glapir de joie. Je ne pouvais pas lui expliquer car elle risquait de le répéter au père et je ne voulais prendre aucun risque qui pourrait compromettre cette évasion. J’ai mis la lettre dans ma poche et on est rentrées. Le lendemain, samedi, j’avais la journée de libre ; après avoir tenté de nettoyer la maison, je suis sortie. Ma sœur dormait. Mes cheveux sentaient l’huile, tout comme les habits. Je n’arrivais pas à enlever cette puanteur de moi, elle était incrustée dans les murs de ma maison. Je suis revenue à la maison et j’ai tout de suite sentie que quelque chose n’allait pas. Mon père matait un film porno, ma sœur était à côté de lui, toute nue. Il avait une main dans son jogging dégueulasse et l’autre sur elle ; j’aimais pas ça qu’il s’excite à côté d’elle, j’avais peur qu’il finisse par... avec lui, on était jamais sûr de rien. Il m’a pas regardée et il a continué sa petite affaire. Je suis allée dans la chambre et j’ai pas vu le lapin. Il est où le lapin ? j’ai fait. Il m’a pas regardée, ni répondu. Il est où le lapin ? », j’ai répété. Il a pas répondu, ce vieux salaud. J’ai commencé à fouiller partout, dans toutes les pièces, rien, ni dans la poubelle. Je suis allée dehors, j’ai fait le tour de la maison mais aucune trace de notre lapin. Je suis rentrée, ma sœur était toute seule sur le canapé. Il est où, l’autre ?, j’ai demandé à ma petite sœur. - Toilettes ». J’étais écœurée d’être obligée de savoir ça et surtout que ce soit ma petite sœur de cinq ans qui me le dise. J’imaginais le père en train de se masturber dans les Mais je devais au moins me réjouir qu’il ne se finisse pas devant elle. Il est sorti quelques minutes plus tard et avant que j’ai le temps de dire quoi que ce soit, ma petite sœur a demandé Est où, lapin ? - J’ai tué cette vermine avant qu’il envahisse toute la maison. J’ai jeté sa carcasse pourrie vers la boîte aux lettres ». J’ai crié, je sais pas pourquoi, je me suis mise à hurler, encore plus fort que lui. Ma petite sœur a fait comme moi. Il l’a cognée et s’est approchée de moi pour faire la même chose. Je suis sortie avant qu’il ait le temps de me toucher. J’ai couru jusqu’à l’emplacement dont il avait parlé. J’ai vu notre petit lapereau, maculé de sang, la gorge tranchée, couché dans l’herbe comme s’il dormait. Je me suis allongée à côté de lui. Je pleurais tellement que j’avais des hoquets. J’ai pensé à ma mère, que je perdais encore une fois, à ce vulgaire bientôt qu’elle nous avait laissé dans la lettre – est-ce qu’on méritait pas mieux ?- et qui se noyait dans le sang du lapin et j’ai pensé à ma sœur, qui venait d’être frappée. J’ai attendu longtemps, très longtemps et j’ai enterré le lapin dans la terre. Je suis revenue à la maison, pour ma petite sœur. Elle hurlait et il marchait de long en large. Putain, calme la gamine, sinon je sais pas ce que je vais faire... » Il se passait les mains sur le visage comme s’il se contrôlait pas. Elles tremblaient misérablement. J’ai pris ma sœur dans les bras, on est allées dehors. J’ai attendu qu’elle se calme. Je l’ai assise dans l’herbe ; le soleil commençait à descendre. J’ai dit à ma petite sœur Tu te souviens l’épicerie où on va souvent ? Elle a hoché la tête. Et bien tu vas y aller toute seule. Elle a dit non de la tête. Je l’ai prise dans mes bras. Comme une grande, une grande fille. Tu es une grande fille, hein ? Elle aimait bien être une grande fille. Tu vas y aller et tu vas parler à Doris, tu sais la caissière. Tu lui dis qu’elle vienne vite ici. - D’accord. - Allez vas-y. » Elle s’est mise en route ; de temps en temps, elle s’arrêtait et se retournait pour me regarder ; je ne bougeais pas et l’encourageais. Quand elle a été hors de vue, je suis allée dans la grange de notre voisin. Puis je suis retournée dans la maison. Il m’a pas regardé, il se foutait bien de savoir ce que je faisais. J’ai dit Eteins la télé, salaud. Il a sursauté de m’entendre parler comme ça mais il m’a pas écoutée, il a pas éteint la télé. Il s’est retourné vers moi et il lorsqu’il m’a vue avec le fusil, il a sauté sur ses pieds. J’ai tiré un coup dans la télé, qui a volé en mille morceaux Il s’est mis à chialer comme un gosse. Il s’est mis à genoux, et j’ai attendu un long moment. Il parlait, disait un tas de conneries sur lui et ma mère, sur nous. J’écoutais plus rien, ma tête bourdonnait, j’étais arrivée au maximum de ce que je pouvais endurer. Je l’ai regardé, si pathétique et j’ai pensé à ma sœur, au lapin et je l’ai haï. Je voulais parler, lui dire toute la haine que j’avais pour lui mais y’a rien d’autre qui est sorti, juste t’es un putain de salaud ». Alors j’ai fermé les yeux et j’ai tiré sur lui, une fois, deux fois, trois fois. Il s’est effondré sur le sol. Ca a fait un bruit sourd, parce qu’il était quand même gros. Je suis tombée par terre, j’ai lâché le fusil et je crois que je me suis évanouie. Ce sont des caresses sur mon visage qui m’ont réveillée, j’ai tout de suite pensé à ma mère. Mais c’était Doris. Elle pleurait. Ma petite sœur était à côté de moi, toute fraîche, toute propre. J’ai balbutié, j’ai essayé de parler de maman mais Doris m’a avoué que c’était elle qui avait écrit la lettre, pour nous rendre un peu heureuses, qu’elle était désolée et que maintenant on allait vivre chez elle, si on voulait bien. Ma sœur voulait, elle répétait oui, nouvelle maman, nouvelle maman ». J’ai pleuré et je me suis rendormie dans ce lit propre et frais. Quand je me suis réveillée, j’ai vu ma petite sœur qui jouait avec un lapereau, que Doris avait dû lui offrir. Elle m’a dit T’as vu il est redevenu petit ! J’ai souri, elle a souri aussi et pendant un instant, on a tout oublié et on a été heureuses. 9Mistouflette. 10 Jeux de mains. 11 J'ai perdu le do. 12 Maman les petits bateaux. 13 Il était un petit navire. 14 Le fermier dans son pré. 15 Il était une bergère. 16 Trois jeune tambours.
La maîtresse en maillot de bain!!!!Ce blog est quand même sensé être un blog professionnel Pfff! c’est là que vous pouffez!!! je sais! alors je me reprends en main fini le mariage, fini la rigolade!!! et je vous montre sur quoi je bosse en ce moment! Nouvelle série de lapins pour l’automne Ils vont rejoindre de belles boutiques…Modèle de grands lapins 75cm sans les oreilles. 29 comments to Haut les mains! Peau de lapin! Sont excellents!!! J’aime beaucoup la série des bleus! oui a moi aussi ces lapins me plaisent beaucoup! ils sont supers avec une affection particulière pour les oranges…. Sinon j’aimais bien les photos de ton fantastique mariage et de ta merveilleuse robe….. Ils sont superbes tes lapins Madame Bliss Cocotte ! Ils vont très vite trouver des petits bras potelés pour les serrer très fort, c’est certain Tu sais quoi, je suis tout comme toi, un mariage, un diplome d’architecte, la société des moutons de Kallou qui est née il y a deux jours officiellement … et deux petits lapinous!! ba oui, à quand les petits lapinoux bliss cocotte!! bizzzzzzzzzz J’adore la série orange!!! Ton métier c’est de faire sécher des lapins sur des fils ? meuh non,je sont sympas ces lapins Oh ils sont trop choux ces lapinous ! Quelle créativité, vraiment c’est génial! je les aime tous, et j’admire comme d’hab ! de nouvelles boutiques ? Ils sont trop bo, kom d’hab… pfff on se répète par ici !!! Bon moi j’voulais voir le fameux décolleté, zuuuuuut ! Ah mais ouè, c’est un site pro !!! huhu ;O BRAVO aussi encore pour le dépot de mark » c’est génial !!! Qu’ils sont adorables ces lapins, décidément, vive la bliss cocotte! peut-être qu’un jour j’aurai un p’tit bout de bébé qui aura entre ces bras un merveilleux lapin… Je rêve déjà!! Il faut que je me calme un peu ^^. B y’a du beau linge chez toi … j’adore la série bleue … ça va faire des heureux tout ça !!! J’adore la série orange - Oh….. ça donne envie de retourner en enfance… Ils sont tous superbe! Bravo! Ils sont beaux ces petits lapins ! Mention spéciale au lapin disco velours bleu !! Un petit café ou un petit thé pour te changer les idées dans ton emploi du temps de CHEFFE d’entreprise!! Quand tu veux Melle Bliss cocotte C’est nous la compagnie des lapins bleus »… J’avais envie! j’adore les bleux ^^ je repars en vacances une semaine, on voit après pour notre petit échange miss? bises j’adore les oranges, très sympas. wahou! tu fais comment? tu as un truc, un papier? lol je connais rien moi oups tu fabrique des choses chez toi et tu les vends dans les boutiques? c est super beau felicitations! waouwww ils sont superbes ces lapinous bizzz adorables! parole de maitresse en maillot dès qu’elle arrivera en vacances!!! J’ai eu l’occasion pendant mes vacances d’aller faire un peu de shopping chez POUIC LAND , et je confirme, cette boutique est une caverne d’Ali-Baba , pleine de trésors ! karine Oh! ils sont magnifiques! le notre trone toujours sur le lit de ma pitchounette Moi aussi, j’adore tes lapins; viens voir mes sardines! et surtout j’adore les blogs pro qui dérapent! Je passerai avec mes sardines à Pouic Land dès que j’aurai un peu plus de temps. Trop beau ces pti lapins ou plutot ces gros lapin!! les bleus sont top , peut être parce que je n’ai que des garçons ? bravo trop beaux surtout la série de bleu je les adore,je les adore,je les adore….. Magnifiques !!!!!!!!!!!!! Leave a Reply Léa Stansal Nathalie Lété Anaïs Massini Fabriqué en utopie Barnabé aime le café Choufleur la jolie Couac Et Dieu créa Flo et Mimolette Gaëlle Souppart La malle aux trésors La toupie Les moustachoux Lila Fanfreluche Ma déco comme les grands Ma locomotion My brouhaha NiD Olivelse On va voir si Podane Tu l'as lustucru Yeah yeah girl
Pourremercier la maitresse d'école de vos enfants, quoi de mieux que ce sac cabas "Haut les mains peau de lapin la maîtresse en maillot de bain" ? Faites sourire la maitresse d'école avec ce cadeau rigolo reprenant une célèbre expression d'enfants des années 80 et 90 !
chansons pour enfants Haut les mains Peau de lapin Haut les pieds Peau de gibier La maîtresse en maillot de bain ! Lue 6271 fois depuis le ! La plupart des textes reproduits dans ce site sont la propriété de leurs auteurs respectifs. règles de confidentialité
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Acourre nos lapins. Plus ce tour, Pilleur de basse-cour, Il nous tuait chaque jour Maints chapons lourds, Nous ruinant sans détours. Ces délits Il va nous payer De sa peau le bandit, Sans barguigner, Tenez, mes petits chiens Au terrier l'ont conduit, Tout va bien. Gars ! Sonnez-lui Le Terré du renard. 23. Le vol-ce-l'est. Allez les kids, c'est l'heure !Oh nonOh nonAllez, debout, faut y aller làMais non !Laisse-nous dormirOn veut dormir La suite des paroles ci-dessous Pour louper l'écoleJe ferais n'importe quoiPour louper l'écoleMoi, j'irais jusqu'àFaire le tour de la maisonEn pyjama pour choper froidManger des tartines au goudronPour avoir mal à l'estomacFaire mon service militaireTraverser la Manche en bouéeChatouiller une panthèreFaire pipi sur un policierPour louper l'écoleJe ferais n'importe quoiPour louper l'écoleMoi, j'irais jusqu'où ?Pour louper l'écoleJe ferais n'importe quoiPour louper l'écoleMoi, j'irais jusqu'àDevenir magicienPour me faire disparaîtrePrier pour que les martiensM'enlèvent sur leur planètePrendre en otage ma p'tite sœurTerminer mes choux d'BruxellesManger des crayons d'couleurPour vomir un arc-en-cielSans arme, contre un gladiateurJe serais prêt à me battreImiter les cascadeursEspérer finir dans l'plâtreAvaler deux cents limacesPour effrayer les instit'Faire sauter la salle de classeÀ la dynamitePour louper l'écoleJe ferais n'importe quoiPour louper l'écoleMoi, j'irais jusqu'àPour louper l'écoleJe ferais n'importe quoiPour louper l'écoleMoi, j'irais jusqu'àPour moi, c'est pire que le bagne La suite des paroles ci-dessous Et lorsqu'il l'eut inventéCe sacré CharlemagneAurait dû rester couchéComptez pas sur moi, les garsC'est sympa mais c'est sans moiOui, j'ai eu cette idée folleUn jour d'éviter l'écoleBon allez, là faut y aller maintenantOh nonOn veut pas y allerOn y va pasMais nonAh si, si vous y allez !Bah, pourquoi ?Mais vous avez signé, vous y allez !Mais on a rien signé nousC'est fauxArrêteOn n'veut pas y allerOn préfère rester couchésHaut les mains, peau d'lapinLa maîtresse en maillot d'bainOn n'veut pas y allerOn préfère rester couchésLes cahiers au feuLa maîtresse au milieuJouer à Fortnite sur les mainsEmménager à la cantineChanter du Black M en latinMe faire tatouer les caninesPasser l'année sans WiFiMe parfumer au RoquefortCompter jusqu'à l'infiniFaire la teuf en Corée du NordSauter dans l'compost tout nuTester le kebab au chloreGifler le gars d'la sécu'Avoir comme coloc' un croque-mortCourir dans l'désert en doudouneFaire mon anniv' aux urgencesTraiter Dark Vador de clownRegarder le Tour de FrancePour louper l'écoleOn ferait n'importe quoiPour louper l'écoleOn irait jusqu'àPour louper l'écoleOn ferait n'importe quoiPour louper l'écoleOn irait jusqueLà ! Les internautes qui ont aimé "Pour Louper L'Ecole" aiment aussi
Hautles mains, peau de lapin ! de Stéphanie Blake Bon appétit, Monsieur Lapin ! de Claude Boujon • Dans le domaine Explorer le monde du vivant : documentaire sur le lapin, le printemps • éalise un gâteau avec des œufs dont les Dans le domaine Explorer le monde de la matière : r blancs sont montés en neige
Paroles de la chanson Tyrannosaure par Chaps & Luj [Chaps] La mixtape tant attendue Chaps Columbine 2k16 Chaps Columbine 2k16 [Chaps] Je transpire des perles d'étins J'sens le succès se rapprocher Chaque matin 24 chromosomes plaqués or L'argent comme seul mentor J'irais vernir les ongles d'un tyrannosaure Quand j'serrais mort Quand j'serrais mort Tous les jours j'm'endors sur vaste peau de lapin Pas de policiers, pas de "haut les mains" Papa & Maman me manque J'aimerais pouvoir retirer 10 millions en banque J'sors de mon 10 mètres carrés Coupe au bol j'veux pouvoir affronter cette triste réalité Le tabac-presse est fermé, on ferra sans garro' Un peu à la Sangoku J'suis timide J'ai souvent les pupilles humides avec les filles c'est rigolo Les yeux bandés par les cols de mes polo Ralph Lau' Ca squatte le podium on a descendu toute la bouteille de rhum Ca crache un chewing-gum Certains disent que j'suis drogué Voix de tapette ou drogué a l’hélium Nique sa mère non nique leur mère Après cette phase je me ferais engueuler par mon père Pourtant on avais l'habitude d'aller à la messe, mes sœurs se coiffaient de leurs plus belles tresses Plus tard j'irais me confesser, Jésus serra là pour me pardonner Oui c'est Chapu, j'vis reclu J'vis reclu les gens il n'ont pas compris Attendez ce n'est pas fini, Chaps n'en est qu'a sa première partie, partie, partie 2k16 2k16 je n'en dit pas plus...
Auraitdû rester couché. Comptez pas sur moi, les gars ! C'est sympa mais c'est sans moi ! Oui, j'ai eu cette idée folle. Un jour d'éviter l'école. On veut pas y aller. On préfère rester couchés. Haut les mains, peau d' lapin ! La maîtresse en maillot d' bain ! 27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 0000 Le virage brutal que nous prîmes à notre retour ne nous devait rien, il résulta d’une brutale accélération des évènements qui échappa à notre contrôle et nous propulsa dans une suite de sacs de nœuds dont nous eûmes beaucoup de peine à nous dépêtrer. Souvent, les tuiles vous tombent sur le coin de la tronche alors que tout vous semble sous contrôle, sans risque apparent, par temps calme. Certes ma position à géométrie variable, si elle me permettait souvent de planquer mes abattis, me plaçait à mon insu dans des zones de fortes turbulences. Jusqu’ici je m’en étais toujours sorti grâce à un art consommé du j’m’en foutisme. Par rapport aux craintifs et aux calculateurs, toujours sur leurs gardes, le fait de ne s’inquiéter de rien, de s’en foutre, constituait un atout majeur dans un monde où tous les coups sont permis. Je n’attendais rien de la vie et, à ma grande surprise, elle me procurait un lot de frissons et de jouissances incommensurables. Rien ne pouvait donc me faire changer de cap, et surtout pas Chloé qui se révélait chaque jour, à sa manière, une redoutable manœuvrière. Nous formions un duo à nul autre pareil. Du côté de la place Beauvau ceux qui m’avaient propulsé dans le nid des petits frelons de la GP, pour y accomplir les basses besognes traditionnelles, commençaient à trouver que j’occupais beaucoup trop d’espace et surtout que je n’en faisais qu’à ma tête. Jusqu’ici, mes hautes protections, ma position d’éminence grise près d’un Ministre important, mes accointances dans des groupes barbouzards rivaux, les avaient incité à la plus extrême prudence, mais comme l’occasion qui se présentait à eux de me brûler les ailes, leur paraissait si belle, inespérée même, qu’ils n’avaient pas hésité une seule seconde à me tendre leur piège foireux. À peine avions-nous posé le pied sur le tarmac de Villacoublay qu’un motard porteur d’un pli, à me remettre en mains propres, se plantait face à nous, salut militaire, et je me retrouvais convoqué en fin de matinée chez le Ministre de l’Intérieur soi-même. Chloé s’esclaffait tes désirs sont des ordres ... » et le bel Albin, intrigué par ma soudaine importance, me prenait par le bras pour m’entraîner à l’écart. Mon garçon jusqu’ici vous m’intriguiez, maintenant vous m’inquiétez. Quels sont vos rapports avec Marcellin pour qu’il vous traite ainsi ? Il vous a infiltré auprès de moi ? Attention je sais, moi aussi, cogner et cogner dur... » Avec aplomb je le rassurai Soyez sans crainte, je ne suis manipulé par personne, et surtout pas par Marcellin, je travaille pour mon propre compte et je vous protège... » Il sursautait Me protéger ! Me protéger de qui, de quoi, expliquez-vous ! » Toujours avec le même aplomb je coupai court Convenez-en, Monsieur le Ministre, ce n’est pas le lieu. Dès que j’en aurai terminé avec Marcellin je m’expliquerai sur tout auprès de vous... » Mon ton conciliant mais sans appel le sidérait Vous ne manquez pas de souffle mon garçon en finir avec Marcellin, rien que cela. Soit vous bluffez et vous le faites bien. Soit vous êtes un personnage d’une dangerosité exceptionnelle... » Mon large sourire le déroutait plus encore dans les situations fangeuses, monsieur le Ministre, avoir les pieds dans le marigot, même si ça n’est pas toujours très confortables, vaut mieux que de le regarder d’en haut si l’on veut avoir prise sur les évènements... » Il soupirait ne me dites pas que vous êtes flic. Je veux dire de la Police ». À mon tour, avec une familiarité qui m’étonnait moi-même, je le prenais par le bras Si je savais ce que je suis je ne vous le dirai pas Monsieur le Ministre car, pour ne rien vous cacher j’ai du mal à savoir ce que je suis vraiment... » Ma pirouette lui tirait un rictus et, sans se dégager de mon emprise il se contentait de me dire alors à ce soir dans mon bureau... » J’opinais. Même si Marcellin n’avait jamais fréquenté l’école des cadres du PC, et aucun doute n’était possible vu son passé Vichyssois, il m’appliqua pendant le premier quart d’heure un traitement de choc s’inspirant largement des principes de l’intimidation maximale chère aux héritiers des soviets. Mon dossier, était lourd, à charge, fort bien préparé par ces messieurs qui, en rang d’oignons, affichaient des mines faussement contrites en me contemplant avec commisération. Le problème pour eux c’est que ce dossier était aussi plein de trous, de belles brèches dans lesquelles j’allais m’enfourner une fois l’orage passé. Marcellin, je le sentais, plus il tapait sur le clou plus il doutait du bien fondé de sa méthode. Pourquoi ? Je ne saurais vous le dire mais, sans doute, l’instinct du flic, la prescience que ses munitions, certes bruyantes, relevaient plus de l’opéra-bouffe que de la bonne police. Pour lui, au fur et mesure qu’il m’assénait des reproches cinglants plus ceux-ci prenaient la tournure de vrais compliments un vrai bourrin, obtus, obéissant, ne lui paraissait pas en mesure d’accumuler autant de conneries sensées ». Mon ennui amusé devait aussi transparaître. Et puis, brutalement, alors que j’affutais ma contre-attaque, Marcellin s’interrompait. Soupirait. Allumait une cigarette l’air mauvais. Mes chefs prenaient peur je le voyais dans leurs regards de cireurs de pompes lécheurs de bottes. Messieurs, vous pouvez prendre congé... » Le geste accompagnait la parole, un rien méprisant et impatient. Les hauts-fonctionnaires, tels des généraux répudiés, dignement, un à un, se retiraient après avoir exprimé leurs respects à Monsieur le Ministre. Accompagnez ces messieurs... » L’adresse frappait le Directeur de cabinet alors qu’il s’attendait à être épargné. Il ne mouftait pas. Marcellin bouffait de la fumée avec une délectation malsaine. Toujours debout, j’attendais. Asseyez-vous et dites-moi tout... » Published by JACQUES BERTHOMEAU - dans Roman DécouvrezHaut les mains peau d'lapin de Les Momes Du Ce2 sur Amazon Music. Écoutez de la musique en streaming sans publicité ou achetez des CDs et MP3 maintenant sur Amazon.fr.

17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 2044 Haut les mains et Peau de lapin n'ont pas toujours été de pair. Je parle bien sûr du temps où tout un chacun avait un révolver et des mains - soit pour tenir le révolver, soit pour les tenir bien haut comme demandé. Haut les mains tout seul provoquait une frayeur soudaine. La peur donnait un teint blême à l'agressé. Haut les mains avait une certaine autorité et gare à celui ou celle qui n'obtempérait pas ! Quand Peau de lapin est arrivée, on peut dire que l'effet de surprise était aussi fort quoiqu'inversé avoir peur et être rassuré, c'est autant d'émotion en deux coups ! Le petit rire nerveux qui suit Peau de lapin montre bien la tension provoquée par cette deuxième surprise. Peau de lapin a transformé une situation menaçante en franche rigolade.....pour celui qui en était maitre... . Tout ceci est maintenant révolu. Même s'il nous reste les poches révolver, elles sont vides. On a presqu'oublié Haut les mains. Par contre, je me demande si les peaux de lapin/doudou ne sont les descendants de Peau de lapin... Published by anne - dans pour écrire un mot

Ressembleà de petits lapins, mais surtout uniquement en grands troupeaux, nous nous brossons les dents tous les jours. De haut en bas et en rond – bien que personne ne l’aime vraiment. De haut en bas et en rond – au moins deux fois par jour. De haut en bas! De haut en bas Alors ça ne fait pas mal! Emil Eichhorn. Noix, Noix, Noix, Noix Noix, Noix, Noix, j’aime les noix, Partager PlanèteAnimal Curiosites Curiosités du monde animal 10 bruits du lapin Bien qu'on puisse croire que les lapins sont des animaux silencieux et tranquilles, ils possèdent une large gamme de sons qui leur permettent d'indiquer leurs différents états d'esprits ou besoins. Les bruits du lapin servent pour communiquer avec leurs compagnons, humains ou non, raison pour laquelle il est si important que vous sachiez les cet article 10 bruits du lapin de PlanèteAnimal, nous allons voir la manière dont les lapins communiquent afin que vous puissiez comprendre ce qu'il veut vous dire et, ainsi, mieux communiquer avec lui. Bonne lecture à vous ! Index Le langage des lapins Les bruits des lapins et leur signification Plus de comportements du lapin Le langage des lapins Les lapins, pour leur condition d'animal proie, ont tendance à être silencieux et à rester immobiles quand ils sont dans la nature. Mais, chez vous, ils se comporteront différemment. Dans le confort et la sécurité de votre foyer, les lapins réaliseront plus de bruits et de mouvements qu'ils le feraient dans la nature. Connaître le langage de votre lapin vous aidera à établir une relation plus saine et positive avec votre animal de compagnie. En outre, vous saurez enfin comment agir lors de certaines situations et vous apprendrez à ne pas vous inquiéter pour rien, car vous saurez enfin ce que votre lapin veut vous continuation nous allons voir une liste des bruits des lapins et leur signification Les bruits des lapins et leur signification Il est parfois possible que vous ayez l'impression que votre lapin ne fasse aucun son, ou, plutôt, qu'il ne fasse aucun bruit qui puisse vous gêner ou embêter vos voisins. Au fur et à mesure que vous passez du temps avec votre lapin, vous verrez que ce n'est absolument pas le cas, les lapins font beaucoup de bruits et la plupart d'entre-eux sont en lien avec le bien-être et la qualité de la relation qu'ils ont avec leur tuteur. Certains des bruits des lapins sont Clucking c'est un gloussement effectué à une fréquence très basse, presque imperceptible. Ce bruit est produit lorsqu'ils mâchent quelque chose qu'ils aiment beaucoup, qui peut ne pas être un produit alimentaire, il peut simplement s'agir d'un morceau de bois que vous utilisez pour l'enrichissement les lapins peuvent grogner et ils peuvent le faire pour prévenir qu'ils ne vont pas tarder à mordre ou à vous mettre des coups de pattes avants. C'est un bruit défensif qu'ils font lorsqu'ils se sentent menacés ou lorsqu'ils ne veulent pas être les lapins, commet les chats, ronronnent. Toutefois, ce ronronnement est produit lorsqu'ils frottent leurs dents les unes contre les autres. Comme chez les chats, ce comportement signifie que le lapin est tranquille et les lapins qui vivent avec d'autres lapins sifflent pour expulser leurs avec les pattes arrières il est sûr et certain que lorsqu'un lapin donne un coup puissant avec ses pattes arrières, ça veut dire que quelque chose lui a déplu, mais ils utilisent aussi ce coup pour prévenir ses compagnons que quelque chose de mauvais s'approche, comme la possible présence d'un des dents quand un lapin grince fortement des dents, ce dernier vous communique qu'il a mal quelque part. Ce bruit du lapin indique qu'il souffre, il sera donc urgentissime qu'il faut que vous l'ameniez chez le du lapin les lapins crient et, quand ils le font, ils ne communiquent rien de positif. Ce bruit du lapin se fait quand ils sont pourchassés par un prédateur ou quand ils sont en train de les lapins gémissent ou pleurnichent quand ils ne veulent pas être touchés ou manipulés. Ils peuvent aussi gémir quand ils sont mis dans une cage avec un compagnon qu'ils n'aiment pas ou quand une femelle communique à un mâle qu'elle ne souhaite pas ce son est propre aux mâles qui essaient de séduire une honk accompagné de tours circulaires, les bruits "Honk honk" sont généralement accompagnés du comportement de que vous connaissez les différents bruits du lapin, vous arriverez à communiquer bien plus facilement avec votre animal de compagnie. Vous voulez plus de détails et d'informations à propos du comportement et des bruits du lapin ? Ça tombe bien, car à continuation nous allons vous donner quelques détails à propos de son comportement !Découvrez Comment éduquer un lapin ? Plus de comportements du lapin En plus des bruits, les lapins ont bien d'autres comportements qui permettent de communiquer leur état d'esprit ou leurs besoins. Certains de ces comportements sont Flish Flop le lapin se couche rapidement sur un côté. Même si ça n'en a pas l'air, ça veut dire qu'il se sent super bien et qu'il est frotte son menton sur le menton des lapins se trouvent des glandes productrices de phéromones qui servent pour marquer son territoire ou d'autres compagnons, comme les êtres humains. C'est pourquoi ils frottent leur menton contre quelque chose pour le les léchouilles font partie du comportement de toilettage, mais il peut aussi s'agir d'une démonstration de tendresse et de avec la truffe si votre lapin vous pousse fort avec sa truffe, il peut être en train de vous demander de l'attention ou de vous pousser de son chemin pour qu'il puisse passer. Découvrez aussi sur PlanèteAnimal Comment savoir si mon lapin m'aime ?Pulvérisation d'urine les lapins, s'ils ne sont pas stérilisés, marqueront leur territoire à l'urine, en plus, ils ne le font pas uniquement sur le territoire car ils peuvent également marquer d'autres lapins, animaux de compagnie ou leur vers l'arrière si votre lapin a les oreilles tendues vers l'arrière, il vaut mieux que vous n'envahissiez pas son espace car il a besoin de de queue les lapins bougent la queue énergiquement et, s'ils le font, c'est parce que quelque chose leur déplaît. Il s'agit d'un signal de les poils ce comportement peut se produire pour deux raisons si c'est une femelle, elle s'arrachera les poils pour préparer son nid ou cela veut dire que votre lapin est malade. Découvrez comment savoir si un lapin va mourir ?A continuation, vous pouvez voir un Fish Flop dans la vidéo de la chaîne Youtube CutesyWootseyBunnies Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à 10 bruits du lapin, nous vous recommandons de consulter la section Curiosités du monde animal. Bibliographie Fuentes Paredes, F., Yanavilca, M., Amelia, R., Rivera Rodríguez, R., Márquez, V., & Dante, M. 2010. Guía de manejo y cuidado de animales de laboratorio R. 1968. Territorial marking by rabbits. Scientific American, 2185, R. 1998. Comportamiento del conejo. INIA Hoja de Divulgación; 70 Cunicultura; 18. Écrire un commentaire PlanèteAnimal Curiosites Curiosités du monde animal 10 bruits du lapin Retour en haut Lesmédiathèques. Le Bibliobus. Services. FAQ. Agenda. Découvrir. Afficher ou masquer le menu "Découvrir" Littérature. Documentaires. Bandes dessinées. Cinéma. Musique. Ados. Jeunesse. Numérique. Afficher ou masquer le menu "Numérique" L'espace multimédia. Le_numériclub . 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