De vĂ©ritables vicieux. Mon ex-mari Ă©tait violent physiquement, sexuellement et surtout psychologiquement. Ă tous ceux qui penseront Ă lâexpression Les bĂątons et les pierres peuvent me briser les os, mais les mots ne mâatteindront jamais » est-ce que vous ressentez quoi que ce soit ? En bref, mon ex Ă©tait un pervers narcissique â un sociopathe fini. Lors de notre sĂ©paration, aprĂšs presque 8 ans de mariage, il est parti avec des morceaux de moi ma fiertĂ©, mon estime de soi, mes espoirs et mes rĂȘves. Il nâa pas pris ces choses Ă lâaide de ses mains, mais Ă lâaide de ses mots. En effet, les pervers narcissiques sont rusĂ©s ils sont trĂšs douĂ©s pour vous donner lâimpression dâĂȘtre tout le contraire de ce quâils sont rĂ©ellement â tellement douĂ©s parfois, quâil est difficile de sâapercevoir que lâon est victime de violences psychologiques. Ouvrez enfin les yeux grĂące aux indices que jâai rĂ©ussi Ă isoler 1. Il vous fait croire que tout est de votre faute. Les pervers narcissiques ne font pas toujours preuve de mĂ©chancetĂ© pure et simple. La plupart du temps, ils sont mĂȘme charmants et compatissants. Une minute vous ĂȘtes en pleine dispute et la minute dâaprĂšs, il vous dit dâune voix douce Ă©coute mon cĆur, je ne veux pas me battre avec toi. Je sais que tu nâas pas pu tâempĂȘcher de gĂącher notre soirĂ©e et quâil tâest difficile dâĂȘtre moins Ă©motive. » Vous voyez ce quâil essaie de faire en vous parlant comme ça ? Au lieu de se concentrer sur le vrai problĂšme, il vous insuffle lâidĂ©e quâen fait, dâune maniĂšre ou dâune autre, vous ĂȘtes responsable de la dispute. Câest parce que les pervers narcissiques se dĂ©chargent constamment des responsabilitĂ©s et que rien nâest jamais leur faute. 2. Il vous endort » Un homme abusif vous endort en changeant, dĂ©formant et inventant des choses dans lâintention de vous faire douter de vos propres souvenirs, de votre perception et mĂȘme de votre santĂ© mentale. Câest aussi lâune des tactiques cĂ©lĂšbres » employĂ©es par les pervers narcissiques. Je nâoublierai jamais le moment oĂč jâai dĂ©couvert que mon mari me trompait aprĂšs quâil a accidentellement laisser sa boĂźte mail ouverte. Quand je lâai confrontĂ©, au lieu de sâexcuser, il a explosĂ© et sâest mis Ă ME hurler dessus. Tu les as mal lus. Je nâarrive pas Ă croire que tu ne me fasses pas confiance ; câest bien ton genre de ne pas me faire confiance. Je nâen reviens pas de devoir supporter ça ! Tu es en train de foutre en lâair notre mariage. » AprĂšs avoir rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs jours, avec une insistance acharnĂ©e, quâil ne me trompait pas, je me suis retrouvĂ©e Ă me demander si oui ou non jâavais inventĂ© tout ça. Quand un pervers narcissique sait quâil nâa aucune excuse, il en invente une et vous oblige Ă vous demander si ce nâest pas vous qui ĂȘtes dĂ©lirante. 3. Tout est votre faute. Ce point semble ĂȘtre le mĂȘme que le point 1, mais dĂ©trompez-vous et croyez-moi quand je vous dis que câest trĂšs diffĂ©rent. Ici, nous faisons rĂ©fĂ©rence Ă la tendance des pervers narcissiques Ă blĂąmer les autres de tous les problĂšmes quâils rencontrent dans leur vie. Il a de piĂštres rĂ©sultats Ă son travail ? Eh bien, câest votre faute, parce que vous le stressez lorsquâil est Ă la maison. Des problĂšmes avec la justice ? Vous le mettez tellement en colĂšre quâil sâest Ă©chauffĂ© et a fini par causer un accident. Malheureux dans son mariage ? Câest sans aucun doute parce que vous ĂȘtes une Ă©pouse terrible. En bref, toutes les choses malheureuses qui lui arrivent, arrivent Ă cause de vous. Il nây est jamais pour rien. Il est parfait, vous ĂȘtes dĂ©bile, fin de lâhistoire. 4. Il vous dĂ©molit. Les pervers narcissiques ont conscience de nâavoir pas grand-chose pour eux donc ils exercent leur emprise sur leurs victimes essayant de contrĂŽler leur maniĂšre de penser. Parce que si vous arriviez Ă penser par vous-mĂȘme, vous seriez capable de rĂ©aliser Ă quel point vous mĂ©ritez mieux. Sâils arrivent Ă vous insuffler lâidĂ©e que vous ĂȘtes moche/inutile/pathĂ©tique/stupide, vous commencerez Ă y croire et Ă vous cramponner davantage Ă lui parce que vous penserez Ă tort que vous ne pouvez pas avoir mieux. Et une fois que vous vous serez persuadĂ©e de nâavoir aucune estime de soi, le pervers narcissique arrivera Ă vous faire croire tout ce quâil veut. Et ce quâil vous poussera Ă croire ne servira quâune seule personne lui-mĂȘme. 5. Il vous isole. Il vous dĂ©couragera et vous empĂȘchera de voir vos amis parce que âSUSPENSE ! â ils pourraient avoir percĂ© Ă jour son manĂšge et vous convaincre de le quitter. Sâil sâefforce de vous rĂ©parer », il ne peut pas tolĂ©rer que vos amis gĂąchent son dur labeur, surtout pas avec leurs conseils malavisĂ©s. Il vous convaincra aussi que vos amis ne comprennent » pas combien il vous aime et que vous nâavez de toute façon pas besoin dâeux puisque vous lâavez lui.
rĂ©fĂ©rentielvae licence pro commerce. Home; Blog; Nosotros; Contacto; Nuestros Clientes; Copia de Home V2; mon mari s'en fout de ma grossesse La premiĂšre retranscription de lâenregistrement contenue dans ce chapitre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en anglais, en 1982, pour William Burroughs, qui sâintĂ©ressait aux discours des schizophrĂšnes entendant des voix dans leurs tĂȘte, et effectuait une recherche sur les voix enregistrĂ©es par Constantin Raudive et les travaux de Julian Jaynes sur lâesprit bicamĂ©ral voir les chapitres Ăa appartient aux concombres au sujet des voix enregistrĂ©es de Raudive, Essais, tome I, 1981, et Freud et lâinconscient, Essais, tome II, 1984, Christian Bourgois Editeur. En cĂŽtoyant pendant des annĂ©es Ă lâhĂŽpital des gens diagnostiquĂ©s comme schizophrĂšnes, jâai Ă©tĂ© frappĂ©e par le fait que des propos que certains Ă©mettaient, et qui Ă©taient interprĂ©tĂ©s en psychiatrie comme dĂ©lirants, traitaient en rĂ©alitĂ© de chose quâils vivaient intĂ©rieurement, mais que le langage et les concepts communĂ©ment utilisĂ©s Ă©taient inaptes Ă reprĂ©senter. Ils tentaient alors de le faire en inventant leur propre langage, Ă travers leur symbolique propre, leur code » personnel; la signification dâun symbole variant gĂ©nĂ©ralement selon chacun, sauf pour des gens se rĂ©fĂ©rant au sens du dictionnaire, il est nĂ©cessaire de dĂ©coder le discours pour pouvoir le comprendre, en se rĂ©fĂ©rant au sens de celui qui lâĂ©met. Ceci implique dâĂȘtre Ă lâĂ©coute des gens, de ce quâils voudront bien nous en dire, ce qui implique dâĂ©tablir avec eux une base de relation ouverte, dĂ©barrassĂ©e autant que faire se peut des prĂ©jugĂ©s, pour se demander ce que veut dire la personne exactement. Une fois le discours dĂ©codĂ©, loin dâĂȘtre insensĂ©, il apparait alors comprĂ©hensible et porteur de sens. Ainsi cette dame qui utilisait souvent les expressions les boches allemands », le paradis du ciel », le Maroc », incomprĂ©hensibles pour lâentourage. Une fois ces termes dĂ©codĂ©s, les boches allemands » reprĂ©sentaient les infirmiers, le paradis du ciel » reprĂ©sentait la guĂ©rison, et le Maroc, pour une raison qui mâĂ©chappe, lâhĂŽpital psychiatrique, et son discours devenait alors porteur de sens. Ici Monsieur B., qui est parasitĂ© par des voix intĂ©rieures quâil appelle des pronoms », mâexplique en quoi elles consistent il les nomme, dĂ©crit leur rĂŽle respectif, lâinfluence quâils ont sur lui et les relations quâil a Ă©tablies avec eux. De mon cĂŽtĂ© je ne lâĂ©coute pas comme un patient qui me parlerait de son dĂ©lire que jâinterprĂ©terais comme le produit de son inconscient Ă travers la conception freudienne du psychisme humain. Je tente de mettre de cĂŽtĂ© mes propres grilles dâinterprĂ©tation en partant du constat suivant Quâest-ce qui se passe lĂ ? Je nâen sais rien, allons voir ». Je pars de ce que ce monsieur me dit exactement et tente de comprendre ce quâil veut dire Ă partir de lĂ , en restant aussi neutre que possible tout en lâinterrogeant sur ce que je ne comprends pas au premier abord. Paradoxalement, ces entretiens ont eu un effet inattendu, imprĂ©vu et imprĂ©visible au moment oĂč ils se sont dĂ©roulĂ©s câĂ©tait la premiĂšre fois quâil acceptait dâen parler en dĂ©tail, Ă©tant gĂ©nĂ©ralement rĂ©ticent car il craignait que ses propos ne soient mal interprĂ©tĂ©s. Il passait son temps Ă lutter contre ses pronoms, emmurĂ© dans lâincommunicabilitĂ©, balancĂ© entre la peur et la colĂšre quâils lui inspiraient, autrement dit rĂ©agissant principalement en fonction des Ă©motions quâils provoquaient en lui. Or Ă travers ces entretiens, il prend de la distance vis-Ă -vis de ces voix. Lâirruption dâun tiers neutre dans un cadre relationnel comprĂ©hensif, dĂ©dramatise la situation et modifie la relation quâil a avec elles. Ses propres efforts pour comprendre ce quâil vivait, qui Ă©taient dĂ©crĂ©dibilisĂ©s par lâinstitution, prenaient alors du sens cette recherche intĂ©ressait quelquâun dâautre, qui cherchait Ă©galement Ă comprendre ce quâil vivait sans le prendre a priori pour un fou. Cet Ă©change a ainsi brisĂ© son sentiment dâincommunicabilitĂ© mĂȘme si parfois il me fallait quelques temps pour rĂ©aliser le sens de ce qu'il disait, il finissait par se faire comprendre. De persĂ©cutrices, ses voix sont devenues pour lui des objets dâĂ©tudes en verbalisant ce quâil vivait, il a pu dĂ©passer le niveau des Ă©motions pour mettre en jeu ses capacitĂ©s de rĂ©flexion, les mettre en dehors de lui, comme sâil les posait sur une table dâexamen pour les observer. Cette objectivation de son vĂ©cu intĂ©rieur a eu pour effet de diminuer lâemprise mentale de ce phĂ©nomĂšne parasitique. Jâignore si elles ont fini par disparaĂźtre, mais je sais que le changement dâattitude mentale de Mr B. par rapport Ă ses voix lui a permis d'acquĂ©rir une plus grande maĂźtrise de son espace intĂ©rieur.* * * Monsieur B Ă©tait un homme d'une cinquantaine d'annĂ©es. De taille moyenne, il Ă©tait vĂȘtu au fil des ans d'une veste chinĂ©e dĂ©fraĂźchie Ă dominance beige et de pantalons de costume dĂ©pareillĂ©s. Ses cheveux gris clairsemĂ©s Ă©taient coiffĂ©s en arriĂšre. Il portait souvent, Ă©tĂ© comme hiver, un feutre marron. Il Ă©tait arrivĂ© Ă l'hĂŽpital dĂšs l'ouverture de ce dernier, flanquĂ© de l'Ă©tiquette de schizophrĂšne. L'asile dĂ©partemental oĂč il Ă©tait internĂ© depuis une quinzaine d'annĂ©es l'avait transfĂ©rĂ© dans le cadre de la sectorisation pour qu'il soit rapprochĂ© de sa famille. Il avait en effet une femme et deux filles qui habitaient dans les environs, mais n'avaient jamais donnĂ© signe de vie depuis son arrivĂ©e. Les premiers temps, l'hĂŽpital Ă©tant ouvert, il avait tentĂ© quelques promenades Ă pied jusqu'Ă la ville, promenades qu'il agrĂ©mentait d'une halte dans un cafĂ© pour y boire un verre de vin. A son retour dans le service, il se reprochait tellement son attrait pour les boissons alcoolisĂ©es, bien qu'il n'eĂ»t jamais bu au point d'ĂȘtre ivre, qu'il mit un terme Ă ses sorties. Depuis, il se cantonnait dans l'enceinte de l'hĂŽpital. Les jours de beau temps, il allait prendre le soleil sur le parking. Ses activitĂ©s se bornaient Ă la frĂ©quentation de la cafĂ©tĂ©ria et Ă la rĂ©daction de quelques rares articles destinĂ©s au journal intĂ©rieur Ă l'Ă©tablissement dont il gardait prĂ©cieusement un exemplaire de chaque numĂ©ro dans sa chambre. Il en possĂ©dait la collection complĂšte. Il finit par interrompre cette occupation et, s'il continuait Ă acheter le journal, il en cessa la lecture, disant que, comme il ne lisait pas tous les articles, il redoutait la vengeance de ceux qu'il nĂ©gligeait, leur attribuant une vie et une volontĂ© propre. Sa propension Ă boire du cafĂ© avait engendrĂ© entre le personnel et lui des relations basĂ©es sur le contrĂŽle de sa consommation de cette boisson. Comme d'autres hospitalisĂ©s, il l'utilisait pour combattre les effets de ses mĂ©dicaments et emplissait gĂ©nĂ©ralement son bol d'une quantitĂ© de cafĂ© Ă©gale sinon supĂ©rieure au volume d'eau. Devant les limites qui lui Ă©taient posĂ©es, il rĂ©agissait par de faibles protestations, puis s'en allait en marmonnant, l'air rĂ©signĂ©, regagnant sa chambre ou le radiateur du service auquel il s'adossait, observant les allĂ©es et venues et chantonnant de temps Ă autres. Sa discrĂ©tion et sa docilitĂ© en avaient fait un des oubliĂ©s du service. Ses relations avec les psychiatres se bornaient Ă une poignĂ©e de main quotidienne. Il entretenait avec les autres hospitalisĂ©s des contacts la plupart du temps courtois; avec certains il Ă©voquait son passĂ© dans lâarmĂ©e, la deuxiĂšme guerre mondiale qui l'avait entraĂźnĂ© en Allemagne puis en Tunisie, bien avant ses premiĂšres relations avec la psychiatrie. Il ne supportait cependant pas que d'autres outrepassent les limites qui lui Ă©taient fixĂ©es en matiĂšre de consommation de cafĂ© et n'hĂ©sitait pas Ă dĂ©noncer les Ă©ventuels goulus au personnel prĂ©sent, adoptant la mimique d'un enfant cafteur "Monsieur, il y a Untel qui boit tout le pot de cafĂ© dans la cuisine!" Monsieur B Ă©tait un homme poli, dĂ©fĂ©rent mĂȘme. A l'Ă©gard du personnel il adoptait l'attitude du subalterne devant son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, la tĂȘte penchĂ©e en avant, le regard rivĂ© au sol, n'omettant jamais de terminer ses phrases par un respectueux "Monsieur" ou "Madame". Des petits faits de la vie courante, qui paraĂźtraient insignifiants Ă la plupart des gens, tenaient pour lui une grande importance. Fumeur, il lui arrivait de solliciter ou de donner du feu. A chaque fois il notait scrupuleusement sur un petit carnet le nom de la personne avec qui il avait eu cet Ă©change et lui en rendait compte rĂ©guliĂšrement "Vous me devez, ou, je vous dois X fois du feu." Quand son interlocuteur s'en Ă©tonnait, il rĂ©pondait en disant que le fait de donner du feu n'Ă©tait pas nĂ©gligeable, quâun sou est un sou, que les bons comptes font les bons amis et qu'il ne voulait pas devoir quoi que ce soit Ă quiconque. Il passait ses journĂ©es Ă rĂ©flĂ©chir et Ă observer. Il s'exprimait peu. Je l'entendis une fois parler de son Ă©pouse. Il n'avait jamais cessĂ© de l'aimer et, bien que trĂšs peinĂ© du fait qu'elle ne lui donne pas de nouvelle, il l'en excusait, attribuant son silence Ă sa maladie "Je ne suis qu'un pauvre fou.", disait-il. Il avait recouvert les murs de sa chambre de phrases Ă©crites au crayon de papier dĂ©diĂ©es Ă sa femme "J'aime plus que plus que des trilliards de fois Madame B." Un jour elle demanda le divorce et l'obtint, sans avoir revu son mari. Monsieur B. s'Ă©tait retirĂ© du monde des vivants et les propositions qui lui Ă©taient faites de promenades ou de sorties au cinĂ©ma se heurtaient immanquablement Ă un refus "Non, madame, je ne peux pas y aller, mes pronoms ne sont pas d'accord." Je tentai plusieurs fois d'en savoir plus, lui demandant des explications sur ces mystĂ©rieux pronoms, sans succĂšs. Il bredouillait alors quelques phrases inaudibles et s'en allait en chantonnant, coupant court Ă la conversation. Aucun soignant ne savait exactement ce qu'ils reprĂ©sentaient pour lui, si ce n'est qu'ils semblaient jouer un rĂŽle nĂ©gatif. Un jour, alors que je lui prĂ©sentais ses mĂ©dicaments, il me dit "Ce n'est pas moi qu'il faut soigner, madame, ce sont mes pronoms." Puis il s'Ă©loigna, l'air prĂ©occupĂ©. J'aimais bien Monsieur B.. J'apprĂ©ciais sa courtoisie et m'efforçais de m'adresser Ă lui avec une Ă©gale politesse. Quant aux limites que ma fonction d'infirmiĂšre m'intimait de lui poser, je les lui expliquais en prenant en compte son Ă©tat de santĂ©. Bien que peu convaincu, il Ă©tait content que je mette les formes et rĂ©pondait en hochant la tĂȘte, lâair rĂ©signĂ© "Je comprends, madame, je comprends." Quand je prenais mon travail, il quittait son radiateur pour venir me donner une poignĂ©e de main et, soulevant son chapeau de l'autre, il ne manquait pas d'accompagner son salut d'une rĂ©vĂ©rence que je lui rendais. Son visage s'animait alors d'une expression de connivence amusĂ©e. AprĂšs plusieurs annĂ©es, nous entretenions des relations tacites de respect mutuel et de complicitĂ©. De temps en temps, il venait dans le bureau le soir aprĂšs le dĂźner alors que je compulsais ou remplissais des dossiers et que les autres personnes Ă©taient couchĂ©es ou regardaient la tĂ©lĂ©vision. Il s'asseyait et, Ă©changeant parfois quelques mots de l'ordre du passe-temps, passait une heure en ma compagnie. Je lui proposai de profiter de cette heure creuse pour discuter un moment avec lui comme il m'arrivait de le faire avec d'autres hospitalisĂ©s, et lui dis que je me tenais Ă sa disposition au cas oĂč il dĂ©sirerait m'entretenir de sujets qui lui tenaient Ă cĆur. Un beau soir, il entra dans le bureau et, de son ton de rapporteur, il dit "Madame, il y a un de mes pronoms qui ne veut pas croire que le pape est polonais." C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il me demandait d'intervenir dans son domaine. Je dĂ©cidai de jouer le jeu et, rentrant dans le rĂŽle de l'inspecteur recueillant la dĂ©position du plaignant, je rĂ©solus d'enquĂȘter sur les fameux pronoms. J'enclenchai le magnĂ©tophone que je portais avec moi de temps en temps. La conversation qui suit est la fidĂšle retranscription du dialogue que nous eĂ»mes alors. C'est, Ă ma connaissance, la premiĂšre fois que Monsieur B. accepta de livrer des explications dĂ©taillĂ©es sur ce qu'il vivait et de dresser une carte de son territoire intĂ©rieur.* * *Pour plus de clartĂ©, les noms des pronoms de Mr B. sont en caractĂšres gras. Question Qu'est-ce que vous me disiez, vos pronoms ne veulent pas croire que le pape est polonais? Mr B. Non, non, mes pronoms, masculins et fĂ©minins, ils ne veulent pas croire que je suis Ă l'hĂŽpital de X. Et mon on ne veut pas croire que le pape est polonais. Q Pardon ? Mr B. Mon on ne veut pas croire que le pape est polonais. Q. Ah oui, que le pape est polonais; et les autres ? Mr B. Le nous est d'accord. Q. Le nous est d'accord ? Mr B. Hmmm, hmmm, oui, madame, oui, madame, ma pĂȘche La pĂȘche aussi ? Mr B. La pĂȘche, oui chantonne. Mon je rĂ©ponds "oui, non, oui, non, oui, non". Mon ça ne veut pas croire non plus que le pape est polonais. Q. Votre ça non plus ? Mr B. Mon soi, mon soi. Q. Ah! le soi ne veut pas le croire. Mr B. Mon ça pense que le pape est polonais, il est d'accord. Ensuite il y a le moi, le soi, le ça, la conscience ne veut pas le croire non plus. Q. La conscience non plus ? Mr B. J'ai l'impression de les avoir tous passĂ©s. Combien y en a-t-il ? Q. Le on, le nous, la pĂȘche, le je, le l', le moi, le ça, la conscience, qu'est-ce qui manque ? Mr B. Les voix de tĂȘte peut-ĂȘtre. Q. Ah, oui, les voix de tĂȘte. Mr B Les voix de tĂȘte veulent bien croire que le pape est polonais. Q. Mais comment se fait-il que... Mr B. Mon on ne sait ni lire, ni Ă©crire, ni compter. Le on est un pronom indĂ©fini. Tout ce qu'il fait n'est pas dĂ©fini, alors il ne fait rien. Tout ce qu'il fait n'est pas dĂ©fini. Tout ce qui a Ă©tĂ© fait a Ă©tĂ© dĂ©fini, ça ne vient pas du on; ce n'est pas commode parce que le on veut hĂ©riter de tout. Q. Est-ce qu'il voudrait voler des choses aux autres ? Mr B. Ah, oui, ah, oui! Q. Est-ce qu'ils se disputent parfois, vos pronoms ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, mon on m'engueule. Q. C'est votre on qui vous engueule ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Mais entre eux, est-ce qu'ils se disputent ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, le on a essayĂ© de se tuer, le on a essayĂ© de tuer le je... Oui, le on a essayĂ© de se tuer pour faire un mort. Q. Comment cela ? Attendez, le on a essayĂ© de se tuer... Mr B.... pour faire un mort. Parce que le on est pour la mort. J'ai dit Ă mon on "Tu n'as qu'Ă te tuer, cela fera un mort", et mon on Ă©tait d'accord. Le on est inconscient, sous-dĂ©veloppĂ©, etc. Q. Comment se fait-il qu'il soit pour la mort, le on ? Mr B. Parce qu'il est paresseux, il est fainĂ©ant. Pour hĂ©riter. Q. Et vous pensez que s'ils le voulaient, les pronoms pourraient se tuer? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Il y a quelque chose qui a Ă©tĂ© mis entre les pronoms pour qu'ils ne se tuent pas. Mais je ne sais pas si cela tiendra. Q. Et si vos pronoms se tuaient, est-ce que vous existeriez toujours ? Mr B. Oui, madame. On m'a tuĂ©, on m'a tuĂ©. On m'a coupĂ© tous mes moyens. C'est mon on qui domine. Au dĂ©but que je suis tombĂ© malade, ils ont tuĂ© mon on, ils m'ont tuĂ©, moi qui travaillais. Q. Qui vous a tuĂ© ? Mr B. Eh bien, je ne sais pas; enfin, je ne sais pas, quoi que... Q. Enfin, c'Ă©taient des gens prĂ©cis, je veux dire ? Mr B. C'Ă©taient des femmes, pour me guĂ©rir, pour me soigner. C'Ă©tait mon on qu'il fallait soigner, ce n'Ă©tait pas moi. S'il n'y a pas d'autre pronom, le on ne travaille pas, alors si le on me dĂ©truit, le on ne travaille pas. Q. Et ces pronoms, vous avez l'air d'en parler comme s'ils Ă©taient des parasites ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Celui que je prĂ©fĂšre parmi mes pronoms, c'est le l'. Q. Et vous ne pourriez pas essayer de vous en dĂ©barrasser ? Mr B. Tout seul, je ne peux pas. Q. Et vous pensez que vos pronoms pourraient vous tuer s'ils le voulaient ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Pas tous, mais il y en a. Moi aussi, je pourrais en tuer, enfin, je ne sais pas si je pourrais en tuer, enfin je peux quand mĂȘme leur rendre ce qu'ils me font souffrir. Je ne peux pas tout leur rendre, mais je leur rendrai tĂŽt ou tard ce qu'ils m'ont fait souffrir. Mon on, mes voix de tĂȘte, ... Mon on m'avait mis kaput. J'Ă©tais français, plus que plus que français, etc. Mon on m'avait mis kaput. Je ne sais pas si c'Ă©tait en Allemagne, pendant la guerre de 1939, etc. Mes voix de tĂȘte aussi m'avaient mis kaput. Q. Ils ont essayĂ© de vous tuer, lĂ ? Mr B. Oui, oui, mon on, mes voix de tĂȘte, mon je... Q. Quel Ă©tait leur intĂ©rĂȘt Ă faire ça ? Mr B. Parce que je voulais travailler. Mon on m'empĂȘchait d'ĂȘtre honnĂȘte, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre fidĂšle, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre propre, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre poli, il m'empĂȘchait de dormir, il m'empĂȘchait de faire la sieste; mon on refusait de travailler, mon on refusait de manger, mon on refusait de dormir, mon on refusait de faire la sieste, mon on m'empĂȘchait de faire ma toilette... Mon on s'en fout pas mal de tout. Et le temps ne l'intĂ©resse pas, il ne veut que picoler, etc. Q. C'est pour cela que l'autre jour vous m'avez dit que ce sont vos pronoms que le mĂ©decin devrait soigner et non vous ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Les dix, masculins et fĂ©minins, les dix. Q. Il faudrait les soigner tous les dix ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Comment faudrait-il faire pour les soigner ? Mr B. Oralement. Q. C'est vous qui prendriez les mĂ©dicaments ? Mr B. Oui, c'est mon corps qui absorberait les mĂ©dicaments, mais si ce sont des mĂ©dicaments anti-on ou pour rendre les gens raisonnables, des mĂ©dicaments qui me mettraient supĂ©rieur aux autres pronoms, mes pronoms seraient soignĂ©s; moi, je serais d'accord avec ça. Comme ça, ils se rendraient compte que... Q. En fait, ce que vous voudriez, c'est qu'on vous aide Ă lutter contre vos pronoms ? Mr B. Eh bien, que mes pronoms soient plus conscients, plus lucides, de maniĂšre Ă comprendre, de maniĂšre Ă obĂ©ir, etc. Mon l', ça va; mais les autres, ça ne va pas... Mon l', il a un tas, un tas d'avantages de... C'est grĂące Ă mon l' si je m'adore des trilliards d'Ă©ternitĂ© de veut dire que c'est vous que vous adorez et non pas vos pronoms ?Mr B. Oui, madame, oui, madame, je plus que plus que m'adore des trilliards des trilliards d'Ă©ternitĂ©, mais j'ai dĂ©jĂ dit cela. chantonne. C'est moi qui travaille; si vous me dĂ©truisez, je ne travaillerai plus... Q. Pardon ? Mr B. C'est moi qui travaille, alors si quelqu'un veut me dĂ©truire, mes autres pronoms ne travailleront plus. Q. Ah, oui ? Mr B. J'ai besoin de travailler pour avoir un petit peu d'argent de poche, etc. Des fois, je me sers de mon je pour parler, ou je me sers de mon moi pour parler, et tout ce que j'ai fait, c'est involontaire, je ne l'ai pas fait exprĂšs. C'Ă©tait mon destin, ou c'Ă©tait utile que je travaille, etc. Le bien que j'ai fait, ce que j'ai fait, je ne l'ai pas fait exprĂšs, c'Ă©tait mon destin. Q. Ce qui est bizarre, c'est que certains de vos pronoms voudraient vous dĂ©truire alors que ce n'est pas leur intĂ©rĂȘt. Mr B. Oui, madame, oui, madame, mais c'est le on qui confond tout, il ne sait pas ce qu'il fait, vous devez le comprendre, il ne veut pas croire que le pape est polonais. Si je m'attaque Ă lui, il me tuera. Je lui ai dit plusieurs fois mais il ne veut pas l'admettre. Q. Et comment il peut vous tuer ? Mr B. Heu... avec des pensĂ©es, avec des pensĂ©es. Q. Comment ? vous pensez qu'il y a des pensĂ©es qui peuvent tuer ? Mr B. Les pronoms qui peuvent tuer, oui. Q. Cela veut dire qu'ils vous donneraient des pensĂ©es qui feraient en sorte que ce soit vous qui vous tueriez ? Mr B. Oui, aussi, mon on m'a tuĂ© quand j'Ă©tais jeune, quand je suis tombĂ© malade... Si j'arrĂȘte de travailler, je n'existe plus. Et comme c'est moi qui travaille, si je n'existais plus, je ne travaillerais plus; mon corps ne travaillerait plus. Q. Et quand sont-ils arrivĂ©s, ces pronoms, d'aprĂšs vous? Mr B. Pas tous mais depuis ma jeunesse; mon l', il y a quelques annĂ©es seulement que je le connais. Q. Ils ne sont pas tous apparus en mĂȘme temps? Mr B. Pas tous, mais depuis ma jeunesse; mon l', il y a quelques annĂ©es seulement que je le connais. Q. Ils ne sont pas apparus en mĂȘme temps ? Mr B. Non, madame, non, madame. Mon on est orgueilleux, il ne se rend pas compte que le pape est polonais, il ne se rend pas compte du travail que je fais... Le on se nourrit uniquement du corps. Le on prĂ©fĂšre picoler que manger. Le on, si je fais le brave, il est contre mon corps. Pas contre les Françaises, ni contre les Français. Mon on ne voulait pas de mon corps. Si mon je dois payer, mon on ne veut pas payer. Mon je, lui, il ne veut pas payer non plus. Il paierait avec un enfant ou avec une personne, en le rendant malheureux. Q. Vous pensez qu'il pourrait tuer d'autres gens aussi ? Mr B. Mon je ? Oui, madame, oui, madame. Q. Et comment cela ? Juste en le dĂ©cidant ? Mr B. Il y a l'esprit que le ça tue, aussi; le ça, il tue aussi, le ça qui tue. Q. Mais ce serait par votre intermĂ©diaire, il vous ferait tuer d'autres gens ? Mr B Mon on voulait, oui, oui, mon on, mes voix de tĂȘte. Q. Ils vous auraient poussĂ© Ă tuer d'autres gens ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Je n'ai pas le droit de parler de l'armĂ©e, mais enfin, heu, je ne dis rien, mais vous comprenez ? Q. Qui vous a dit que vous n'aviez pas le droit de parler de certaines choses ? Mr B. De l'armĂ©e ? Q. Oui. Mr B. Je n'avais pas le droit de parler de l'armĂ©e, et je n'avais pas le droit de dire que je n'avais pas le droit de parler de l'armĂ©e. Q. Quand vous Ă©tiez Ă l'armĂ©e ? Mr B Oui, madame, oui, Mais maintenant, c'est fini, ça ?Mr B Oui, mais ça reste encore, je n'ai pas le droit de parler de l'armĂ©e. Et puis il n'y a pas que moi, tous les militaires n'ont pas le droit de parler de l'armĂ©e, ou bien ils passeraient pour des mouchards. Q. Et vous pensez que l'armĂ©e pourrait vous en vouloir ? Mr B. Plus maintenant, je suis dans ma cinquantiĂšme annĂ©e, je suis rĂ©formĂ©, ou je ne sais pas. Maintenant, malgrĂ© tout, j'en parle le moins possible. Q. D'accord. Mr B. Et je prĂ©fĂšre ne pas en parler... Pour pouvoir lutter, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, puis mon on me mettait roi, il me disait "Tu me paieras ça!"; mon on me mettait roi, il me disait "Tu me paieras ça!" Q. Il ne voulait pas que vous soyez roi ? Mr B Si, il voulait que je sois roi, mais il voulait que je paye. Q. Que vous lui payiez comment ? Mr B. Oh, je ne sais pas, Mon on voulait que je lui paye une bouteille de rhum. Q Et ĂȘtre roi, par exemple ? Mr B. Moi, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, alors ça ne m'intĂ©ressait pas d'ĂȘtre roi. Q. Vous Ă©tiez roi de quoi ? Mr B. Oh, eh bien, roi de quoi, moi, je ne sais pas; je ne l'ai jamais dĂ©fini. Q. Parce que, je veux dire, quand on est roi, on a un royaume. Mr B. Ah, oui...oui. Mon on me mettait roi, mais... Q. C'est lui qui vous mettait roi ? Mr B. Oui. Q. D'accord, il vous disait " tu vas ĂȘtre roi, mais en contrepartie, tu vas me payer une bouteille ?" Mr B. Mais moi, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, alors ça ne m'intĂ©ressait pas d'ĂȘtre roi, et mon on ne comprenait pas ça. Q. Et qu'est-ce que cela vous apportait, comme avantage, d'ĂȘtre roi ? Mr B Aucun avantage, j'Ă©tais davantage que roi. Q. Mais je veux dire, cela changeait quelque chose dans votre vie, d'ĂȘtre roi ? Mr B. Cela me diminuait. Q. Cela vous diminuait ? Mr B. Eh bien, oui, des trillards de fois roi, plus que plus que roi, c'est beaucoup, beaucoup plus que roi. Q. Oui, mais, je ne sais pas, ĂȘtre roi, c'est un... Mr B. C'est un titre d' Oui ? Mr B. Cela ne m'intĂ©ressait pas de... C'est un peu comme si une personne voulait passer son bac et qu'on lui dirait "Tu n'as que ton certificat d'Ă©tudes". Il n'y a pas plus de diffĂ©rence que ça. Q. Attendez, rĂ©pĂ©tez, parce que je n'ai pas compris. Mr B. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre plus que plus que roi ou des trillards de fois roi que d'ĂȘtre roi. Q. Ce n'est pas la mĂȘme chose ? Mr B. Non, ce n'est pas la mĂȘme chose, c'est davantage, davantage que roi. Q. Oui, d'accord. Mr B. J'Ă©tais je ne sais pas combien de fois davantage que roi. Q. Quel est le pronom qui est apparu le premier ? Mr B. A vrai dire, je ne m'en souviens plus. Q. Comment vous vous en ĂȘtes aperçu ? Mr B. Eh bien, mon on ...le on, il ne s'oublie pas, le on ne comprend pas ce que veut dire "davantage que", le on, mon on, ne comprend pas, je vous disais tout Ă l'heure que mon on ne sait ni lire, ni Ă©crire, ni compter, il ne fait que de se dĂ©fendre, il ne dĂ©fend pas le corps, il ne dĂ©fend pas les autres pronoms, il ne fait que de se dĂ©fendre... Q. Avez-vous dĂ©jĂ rencontrĂ© d'autres gens qui ont des pronoms ? Mr B. Eh bien, oui, tout le monde... il n'y a pas que moi qui aie des pronoms. N'importe quelle Française et n'importe quel Français a des pronoms. Q. Et ce sont les mĂȘmes que les vĂŽtres ou pas ? Par exemple, vous pensez que moi j'ai des pronoms? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Il y en a qui sont les mĂȘmes, oui. Q. Et, d'aprĂšs vous, est-ce que les pronoms de deux personnes diffĂ©rentes pourraient communiquer entre eux ? Mr B. Oui, oui, par l'intermĂ©diaire des ondes, des odeurs, des ondes. Mais je crois qu'il y a une sĂ©paration, je ne sais pas si elle a Ă©tĂ© faite, mais je crois qu'il y a des sĂ©parations entre les pronoms pour Ă©viter qu'ils ne se tuent. Q. Chez une mĂȘme personne ? Mr B Chez moi, chez moi; chez les autres, je ne sais pas, mais chez moi, oui. Q. Et comment est-ce qu'ils sont nĂ©s, ces pronoms ? Est-ce qu'ils sont apparus un beau jour ou est-ce que c'est quelqu'un qui les a mis lĂ ? Mr B. Ils sont apparus Ă chaque croissance, Ă chaque croissance il y avait un pronom de plus... Je ne sais pas si je vous l'ai dit, les prĂ©noms et les noms sont rajoutĂ©s la naissance. Q. Les prĂ©noms et les noms, oui. Mr B. Les prĂ©noms sont fixĂ©s dans la gorge, dans les cordes vocales. Q. D'accord. Mr B. Les pronoms font partie un peu de l'anatomie. Q. Et est-ce qu'ils font des bruits quand ils pensent ? Quand ils parlent ? Mr B. Eh bien, quand ils parlent, on entend leurs paroles. Q. Oui, mais quand ils vous parlent Ă vous ? Mr B. C'est par mes pensĂ©es, par mes pensĂ©es. Q. Est-ce que par exemple vous pourriez entendre parler les pronoms de quelqu'un d'autre ? Mr B. Je ne sais pas... mais il y en a qui, malgrĂ© tout, Ă distance, peuvent sĂ©duire ou peuvent faire penser; cela ne veut pas dire que nous pensions la mĂȘme chose, mais enfin ils peuvent faire penser... par l'intermĂ©diaire de la peur ou des menaces, des voix Ă distance, il reste la peur. Q. En fait, ils sont seulement intĂ©ressĂ©s par le contrĂŽle, Ă part le l' ? Mr B. Eh bien, on est intĂ©ressĂ© par lui; le on, quand ça l'arrange, il tuerait n'importe qui. Q. Ce que je veux dire, c'est que la seule chose qui les intĂ©resse, c'est de vous contrĂŽler ? Mr B. C'est de m'avoir, c'est de m'avoir. Mon on m'avait mis kaput en pĂ©riode militaire, mon on m'avait mis kaput en Allemagne, en 1939 ou 1945 ou en Tunisie, mes voix de tĂȘte aussi, ma pĂȘche aussi m'avait mis kaput... Mon on ne veut pas croire que quand mon corps sera mort, mon on n'existera plus. Q. Il pense qu'il vivra plus longtemps que vous ? Mr B. Oh, oui, il ne me l'a pas dit, mais c'est sĂ»rement ce qu'il pense; s'il ne l'a pas pensĂ©, il est d'accord avec. Mes voix de tĂȘte aussi, mon je, ma pĂȘche. Q. Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pensez qu'il mourra ? Mr B. Oui, mais aprĂšs moi. Q. AprĂšs vous ? Mr B. Pour hĂ©riter. Le on veut hĂ©riter de tout. Q. Oui, mais il ne pourrait pas exister sans vous. Mr B. Si, il pourrait exister, mais il sera... il ne saura pas de quoi parler, il fera n'importe quoi, si j'avais de l'argent, il ne ferait que se soĂ»ler; mon on n'a jamais travaillĂ© depuis que je suis nĂ©; et dĂ©jĂ avant que je naisse, mon on ne travaillait pas. Q. DĂ©jĂ avant que vous naissiez ? Mr B. Oui, cela fait des siĂšcles que le on ne travaille pas, et Ă mon avis, le on n'a jamais travaillĂ©, il ne travaillera jamais. C'est un pronom indĂ©fini, Ă©videmment, il n'a pas de raison pour arrĂȘter. Mon on m'avait mis kaput, mes voix de tĂȘte m'avaient mis kaput, ma conscience, mon je; je l'ai dit tout Ă l'heure, mon on essayait de me mettre brave, mais il est brave contre moi, contre mon corps, alors quoi ? Je ne peux rien tirer de mon on, je ne peux rien faire avec mon on. Q. Il est plus fort que vous ? Mr B. Oui, plus fort ou plus rusĂ©, je ne sais pas. Q. Et vous, vous pensez que c'est vos pronoms qu'on devrait soigner ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, masculins et fĂ©minins, tous les dix. Q. Et vous pourriez vous en passer ? Mr B. De mes pronoms ? Oui, madame, oui, madame. Je pourrais dormir, je pourrais manger, je pourrais boire, je pourrais travailler beaucoup plus. Mon on ne fait que de me tromper par pensĂ©es. Il me fait descendre deux ou trois fois pour voir si le souper est rendu... Ma recherche a coĂŻncidĂ© avec quelque chose qui a de la valeur pour faire patienter le on. Q. Pour faire ? Mr B. Pour faire croire que ça venait du on. Puisque ça coĂŻncidait. Combien ça peut durer, je ne sais pas combien de temps. Mon on voulait faire croire que ça venait de lui, mais ce n'est pas vrai. Q. Et avant que vous ne commenciez Ă en parler, des pronoms, il n'y a pas trĂšs longtemps que vous en parlez...Mr B. Oui, madame, j'avais commencĂ© Ă Y et Mr Untel m'avait dit, il Ă©tait surveillant-chef Ă ce moment-lĂ , je ne sais pas si vous le connaissez, Mr Untel Ă Y ? Q. Non. Mr B. Il m'avait dit que ce n'est pas toujours bon de s'Ă©tudier. Ce n'est pas toujours bon, mais il n'y a pas autre chose de mieux. Q. Eh bien, je ne pense pas que ce soit mauvais. Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Et est-ce que vous avez remarquĂ© un changement dans les pronoms depuis que vous en parlez ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. En bien ou en mal ? Mr B. En bien, en bien. Q. Donc, c'est bien que vous en parliez ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Ah! Eh bien, c'est important, alors. Mr B. Oui, madame, oui, madame. Mon on ne fait que m'insulter. Q. Et vous, vous ne l'insultez pas ? Mr B. Non, madame, non, madame. Q. Donc plus vous en parlez, moins ils vous dominent, alors ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Pendant un temps, mon on a tentĂ© de vivre tout seul, sans corps, sans autre pronom. Il me semble que sans corps, sans autre pronom, il ne pourrait pas vivre. S'il n'avait pas de corps, mon on, il ne pourrait pas vivre ? Q. Eh bien, non. Mr B. Mon on ne veut pas admettre ça. Q. Vous disiez que la plupart des gens agissent d'aprĂšs leurs pronoms et que les pronoms sont contre le corps ? Mr B. Oui, ils Ă©taient contre le corps, mais maintenant cela va peut-ĂȘtre changer, ils vont peut-ĂȘtre ĂȘtre pour le corps. C'est Ă l'Ă©tude, il y en a qui les Ă©tudient. Q. Cela dĂ©pend de quoi ? Mr B. Cela dĂ©pend des pays. Il y a des pays qui l'ont fait, d'autres pays qui ne l'ont pas fait. Mais lĂ on est rendu dans l'international, j'arrĂȘte lĂ . Q. Oui, mais c'est intĂ©ressant. Mr B. Oui, mais c'est international; dĂšs qu'on parle d'un pays, on doit Ă ce pays. Q. On doit ? Mr B. DĂšs qu'on parle d'un pays, on doit Ă ce pays dont on parle. Q. La parole, ce sont des mots, les mots, ce sont des sons, ce sont des symboles qui reprĂ©sentent des choses, mais ils n'existent pas en tant qu'eux-mĂȘmes. Vous pensez que les mots existent en tant qu'eux-mĂȘmes ? Mr B. Oui, mais il y a des pays dĂšs qu'on parle d'eux, on est condamnĂ© Ă mort. Q. Heu...vous croyez ? Mr B. Oui, la moindre dette, il y a des pays, pour la moindre dette, ils tuent les gens. Q. Et comment ils font pour tuer ? Mr B. Ah! Eh bien ils disent qu'ils le font pour autre chose. Q. Mais comment ils font pour savoir qu'on parle d'eux ? Mr B. Parce que tout se sait. Il y a des espions, il y a des espionnes, il y a des contre-espions, il y a des contre-espionnes, etc. Il y a des pays qui ne veulent pas qu'on parle de leurs dieux. Q. De leurs dieux ? Vous pensez que c'est parce que leurs dieux ont quelque chose Ă se reprocher? Mr B. Non, non, mais il faut respecter leurs dieux Ă plus que cent pour cent. Q. Mais on peut parler de quelque chose tout en le respectant ? Mr B. Oui, madame, oui, madame... Il y a des pays, dĂšs qu'on parle de leurs dieux, on est condamnĂ© Ă mort. Q. Les pays oĂč il y a une religion d'Etat, par exemple ? Mr B. Oui, mais il n'y a pas qu'un seul dieu sur la terre. Q. Alors, attendez, vous avez dit que tout se savait. Mr B. Non, tout ne se sait pas, mais enfin sur une personne, ou sur ce qu'on dit, c'est comme Ă l'hĂŽpital, tout ce qu'on dit, tout ce qu'on pense, tout ce qu'on Ă©crit, cela se sait. Q. Pas ce que vous pensez ? Mr B. J'en suis sĂ»r, madame, j'en suis sĂ»r. Q. Mais qui est-ce qui le sait ? Mr B. Eh bien, je ne sais pas; il y en a qui Ă©coutent aux portes, il y en a dont c'est le gagne-pain de moucharder. C'est comme ce que vous Ă©crivez lĂ , il y en a qui le liront sans vous le dire. Q. Je ne pense pas qu'ils comprendraient. Mais par exemple, ce que je pense, vous ne vous en rendez pas compte et les autres gens non plus. Mr B. Oui, mais avec des appareils, ils peuvent savoir ce que vous pensez. Q. Avec des appareils, heu... Mr B Bon, eh bien j'arrĂȘte lĂ , si vous voulez. Q. Comme vous voulez, Monsieur. Mr B. On recommencera Ă analyser nos diffĂ©rences ? Q. Vous voulez dire que nous ne sommes pas toujours du mĂȘme avis sur ce point-lĂ ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Je ne trouve pas ça gĂȘnant, je peux bien avoir une opinion et vous, vous avez le droit d'avoir la vĂŽtre. Mr B. Mais les malades n'ont aucun droit, mais le personnel a des droits. Le personnel a des droits sur les malades et les malades n'ont pas de droit sur le personnel. Q. Imaginons par exemple que demain l'hĂŽpital soit dĂ©truit et que tout ce qui existe lĂ n'existe plus; vous, vous resteriez Mr B et moi, je resterais Unetelle. Mr B. Eh bien, on m'emmĂšnerait dans un autre hĂŽpital. Q. Et si les gens qui savent que vous ĂȘtes hospitalisĂ© avaient disparu aussi ? Mr B Eh bien, on m'enverrait quand mĂȘme dans un autre hĂŽpital. Q. Et vous, ça vous plaĂźt d'ĂȘtre Ă l'hĂŽpital ? Mr B. Ce n'est pas pour le plaisir, mais enfin, j'ai besoin d'ĂȘtre Ă l'hĂŽpital. Je ne peux pas ĂȘtre ailleurs. Q. Si vous aviez le choix ? Mr B. Entre sortir et rester lĂ ? Q. Oui ? Mr B. Oh, bien, rester lĂ . Q. Vous prĂ©fĂ©reriez rester lĂ ? Mr B. Oui, je ne peux pas me suffire Ă moi-mĂȘme; je ne sais pas faire la cuisine, je ne sais pas tenir une maison, je ne sais pas m'occuper de mon argent, je n'ai pas le droit de me marier, je ne suis pas bon Ă faire un mari. Q. Vous avez bien le droit de vous marier, puisque vous ĂȘtes divorcĂ©. Mr B. C'est une loi qui nous a fait divorcer, et je n'ai pas le droit de me marier. Je suis malade mental ou fou, je ne sais pas ce que je suis. Il y a une loi qui a Ă©tĂ© faite, tous ceux qui Ă©taient mariĂ©s avec des fous ou des malades mentaux avaient le droit de divorcer, et il y en a qui ont fayotĂ© un peu plus, ils ont dit "Il faut les faire divorcer." C'est une loi qui date de dix ou quinze ans. Avant, les gens qui Ă©taient mariĂ©s avec des fous n'avaient pas le droit de divorcer. Q. Je n'aime pas trop ce mot de fou, je trouve que ça ne veut pas dire grand-chose. Mr B. Avant, on disait "fou", maintenant on dit "malade mental" peut-ĂȘtre ?Q Vous savez, si on prenait les gens au hasard dans la population et si les mĂ©decins les examinaient, peut-ĂȘtre qu'il y en aurait les trois quarts qui seraient dĂ©clarĂ©s malades mentaux; vous voyez ce que je veux dire ?Mr B. Oui, madame, je vois trĂšs bien. Q. A ce moment-lĂ , cela ne voudrait pas dire grand-chose. Ce que je veux dire, c'est qu'ici vous ĂȘtes hospitalisĂ©, et vous avez autant de droits que n'importe qui, si quelque chose ne vous plaĂźt pas, vous avez le droit de le dire. Mr B. Oui, mais le dire en français, le dire correctement mais moi, il m'arrive d'ĂȘtre Ă©nervĂ©, d'ĂȘtre impatient quand je me lĂšve le matin, je me fais traiter de "B", etc. J'en avais parlĂ© Ă Monsieur le Docteur X, mais le docteur X m'avait dit "Ils plaisantent." Pour le docteur X, c'est peut-ĂȘtre de la plaisanterie, mais pour moi, c'Ă©tait mĂ©chant. C'est qu'autrefois j'en rigolais, mais maintenant je n'en rigole plus. Bon, eh bien, voilĂ , si vous voulez on va s'arrĂȘter lĂ . Q. Comme vous voulez, Monsieur. Je suis contente si on parle des pronoms et qu'aprĂšs ils ont moins de force. Mr B. Oui, madame, ils ont peur, ils ont peur. Mon on est inconscient. Q. Franchement, vous n'avez pas de chance avec votre on. Mr B. Oui, madame, oui, madame, il n'est pas Ă jour. Q. Et vous ne pourriez pas le faire dormir ? Mr B. Ah, mais il dort doublement, doublement. Q. Il dort plus que vous ? Mr B. Oui madame, oui A ce moment-lĂ , quand il dort, il ne vous casse pas les pieds ?Mr B. Oui, il ne me casse pas les pieds, mais je ne peux rien faire pour l'avoir; il dort doublement, il dort davantage que moi. Q. En intensitĂ© ou en durĂ©e de temps ? Mr B. En intensitĂ©. ArrivĂ©e de l'infirmiĂšre de nuit Mr B. Bon, eh bien il est dix heures, je ne vais pas vous faire dĂ©baucher en Bonsoir et Ă demain, monsieur, passez une bonne nuit.* * * Les jours suivants, nous eĂ»mes d'autres entretiens, lors desquels Monsieur B. m'expliqua le rĂŽle de chaque pronom et me donna les clefs de son code. Quelques temps plus tard, je proposai une rĂ©union de synthĂšse sur Monsieur B, comme c'Ă©tait l'usage une fois par mois, le dossier d'un malade Ă©tait Ă©tudiĂ© en rĂ©union. Je dressai une carte du rĂŽle de chaque pronom dans l'espoir que cela permettrait Ă l'Ă©quipe de mieux le comprendre et qu'on s'occuperait un peu plus de lui. Mon exposĂ© provoqua chez les uns un Ă©tonnement mĂȘlĂ© de scepticisme et se heurta chez la majoritĂ© Ă l'indiffĂ©rence. Le psychiatre se montra rĂ©ticent, insistant sur le fait qu'il pouvait ĂȘtre dangereux de "rentrer dans le dĂ©lire du malade". Seul un surveillant me dit que Mr B. m'avait donnĂ© un tĂ©moignage de confiance. A l'issue de ces deux heures de rĂ©union, aucun changement ne fut Ă©laborĂ© pour la prise en charge de Monsieur B.. J'avais eu la candeur de croire que la fonction de ce style de rĂ©union Ă©tait d'amĂ©liorer le sort des hospitalisĂ©s, les faits dĂ©montrĂšrent qu'il n'en Ă©tait rien. A quelques mois de lĂ , Monsieur B. dĂ©cĂ©da sans qu'aucun indice n'eut pu le laisser prĂ©sager. Cette nuit-lĂ , il s'Ă©tait levĂ© Ă quatre heures du matin pour aller aux toilettes, puis avait regagnĂ© son lit et s'Ă©tait rendormi. En faisant sa ronde Ă six heures, le veilleur le trouva mort.Proposeaide sur AD13 (Merci de lire mon 1er message) EnvoyĂ© le: samedi 17 janvier 2015 17:22 Inscrit le: 02/03/2006 Messages: 13 387: Coucou je
Si votre partenaire vous blĂąme constamment pour tout, il exerce une forme de violence psychologique. Avec cela, il se libĂšre de toute responsabilitĂ© et accĂšde Ă une position de pouvoir en rĂ©duisant peu Ă peu votre estime de soi.â Mon partenaire me blĂąme pour tout. Quoi quâil arrive, Ă la fin tout ce qui arrive est de ma responsabilitĂ© â. Ce sont quelques-unes des expressions les plus entendues en thĂ©rapie de couple et parfois une raison de souffrir assez grave pour penser Ă une cĂ©lĂšbre psychologue John Gottman identifie les critiques nĂ©gatives et la projection du blĂąme comme les principales raisons des ruptures. Dâune certaine maniĂšre, ressentir soudainement ce sentiment sur votre propre peau de la part de votre partenaire est une attaque contre la confiance, lâengagement et le lien part, un fait ne doit pas ĂȘtre perdu de vue. La personne qui projette sur les autres la responsabilitĂ© de chaque problĂšme, dĂ©fi et mĂȘme de son propre malheur montre une personnalitĂ© problĂ©matique. Aussi, gardez Ă lâesprit que ce comportement trace une forme de violence utilise constamment la projection de la culpabilitĂ© cherche avant tout Ă dĂ©former notre mon partenaire me blĂąme-t-il pour tout ?Selon une Ă©tude de lâUniversitĂ© de Londres, les personnes qui ont eu des partenaires qui utilisent la culpabilitĂ© comme manipulation en subissent toujours les consĂ©quences. Ils peuvent mĂȘme douter dâ exercĂ© Ă la suite de la projection de la culpabilitĂ© mine lâestime de soi et le concept de soi. Il est crucial de savoir rĂ©agir au plus vite face Ă ces lorsque nous entamons une relation et peu de temps aprĂšs lâapparition de ce comportement, il est courant de se demander âPourquoi mon partenaire me reproche-t-il tout ? A quoi est dĂ» ce comportement ? Que dois-je faire dans ces circonstances ?â. Ensuite, nous analysons les lâautre est une forme dâinaction et dâĂ©vasion de responsabilitĂ©BlĂąmer une autre personne pour ce qui sâest passĂ© implique une Ă©vasion de sa propre responsabilitĂ© car tout repose sur ses Ă©paules. Câest une stratĂ©gie qui indique lâexistence dâune immaturitĂ© psychologique et dâun certain communication Ă©motionnelleIl y a des gens habituĂ©s Ă formuler des plaintes du type âcâest que tu ne mâĂ©coutes pas, câest que tu priorises toujours tes besoins, tu ne fais pas attention Ă ce que je ressensâŠâ. Ce sont des personnalitĂ©s avec de faibles compĂ©tences en communication qui utilisent la projection de blĂąme au lieu de lâaffirmation de exemple, avant de dire Ă lâautre tu ne mâĂ©coutes jamais », il est plus appropriĂ© de communiquer quelque chose comme jâaimerais que tu me prennes davantage en compte. Jâai besoin de pouvoir te parler naturellement et de mâĂ©couter â.Pourquoi mon partenaire me blĂąme-t-il pour tout ? La manipulation narcissiqueLorsquâune personne se demande âpourquoi mon partenaire me reproche-t-il tout ?â, il est possible quâil vive avec une personnalitĂ© narcissique. Des Ă©tudes de recherche, telles que celles menĂ©es Ă lâUniversitĂ© de Wollongong Australie, affirment que lâimpact interpersonnel dâavoir une relation avec un narcissique peut ĂȘtre narcissiques sont souvent vindicatifs. Face Ă la moindre petite frustration, mĂ©sentente ou colĂšre, ce type de personnalitĂ© nâhĂ©sitera pas Ă trouver nâimporte quelle excuse pour reprocher Ă lâautre toute insignifiance. Ils trouvent ce comportement cathartique. De plus, lâusage du blĂąme est une forme de manipulation qui peut dĂ©truire lâestime de soi et faciliter le contrĂŽle de lâ agir dans ces circonstances ?Comme le souligne le Dr Johnn Gottman dans son ouvrage Principia Amoris 2014, lâ amour authentique, celui qui façonne des relations heureuses et durables, repose sur la culture du respect et non sur la tyrannie de la projection de la que faire si nous nous voyons dans cette situation personnelle en ce moment ? Pour analyser la situation. Chaque personne est un monde et, par consĂ©quent, chaque relation lâest aussi. Il faut donc prendre conscience de la situation et essayer de comprendre ce qui se passe mon partenaire traverse-t-il une mauvaise passe ? Comment me suis-je comportĂ© ces derniers temps ? Le respect est-il toujours intact malgrĂ© le fait que nous ne nous comprenons pas ? Pourquoi me reproche-t-il tout ? Cela nous aidera Ă avoir une image plus claire du problĂšme. Parler Ă notre partenaire de la situation. Il est nĂ©cessaire dâindiquer avec assurance Ă lâautre personne ce que ce comportement nous fait ressentir. Ressentir le ressentiment de lâautre dans sa propre peau et percevoir comment il nous tient pour responsable de presque tout est une forme de violence psychologique. Si aprĂšs cette conversation il nây a pas de changements ou de dĂ©sir Ă©vident dâamĂ©lioration, une chose est claire. Notre partenaire nous utilise comme sac de frappe Ă©motionnel. Il projette sur nous ses frustrations comme un mĂ©canisme cathartique, comme une forme de manipulation. Un tel comportement coercitif nâest ni lĂ©gal ni permis. Chercher de lâaide professionnelle. Souvent, nous sommes victimes de ce type de violence psychologique parce que nous sommes vulnĂ©rables. Par consĂ©quent, pour Ă©viter cet abus, il est prĂ©fĂ©rable de travailler notre estime de soi et nos styles dâattachement avec un psychothĂ©rapeute. Pour conclure, dans les situations oĂč la maltraitance est plus quâĂ©vidente, il ne reste quâune seule option et câest la distance. La sauvegarde de sa propre intĂ©gritĂ© est une prioritĂ© dans tous les cas. Les marchands de culpabilitĂ© ne changent pas si facilement et, par consĂ©quent, ne donnent pas de seconde chance Ă ceux qui nâont jamais mĂ©ritĂ© la premiĂšre. pourrait vous intĂ©resser ...30 ans de vie commune. Depuis 15 ans mon mari ne me fait plus l'amour et cela fait 2 fois que je le surprends entrain de se branler devant des sites pornos je pense que ce n'est pas seulement 2 car il s'isole souvent sur sa tablette Ă des heures tardives. Je me sens dĂ©truite j'ai pris 20kg ses 15 derniĂšres annĂ©es je ne peux pas aller voir ailleurs alors je reste rĂ©signer. Mon corps est abĂźmĂ©e par toutes ses annĂ©es de souffrances. Je reste avec lui mais je ne sais pas pourquoi... je n'ai pas un travail stable je suis Ă mon compte Que dois-je faire ? rester sachant que ma vie est foutue ou partir mais je n'ai rien Ă 54 ans, refaire tout, ça fait peur La rĂ©ponse qu'il m'a fait quand je lui ai dis c'est naturel, les hommes ont besoin de ça. Et moi je lui ai rĂ©pondu c'est normal de se branler alors que tu as une femme Ă cĂŽtĂ© de toi Ă qui tu ne fais plus l'amour depuis 15 ans au moins. Quelle est votre rĂ©ponse ? RĂ©ponse envoyĂ©e Nous validerons bientĂŽt votre rĂ©ponse pour ensuite la publier Une erreur s'est produite Merci de rĂ©essayer plus tard Meilleure rĂ©ponse 30 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 4 personnesBonjour, Pour quoi vous rĂ©veillez si tardivement ?... depuis 15 ans que votre mari ne vous touche plus. Vous auriez dĂ» n'en parler plus tĂŽt, bref... Tout est possible a tout Ăąge, c toujours la peur qui immobilise l'individu dans ses actions... Il serait peut ĂȘtre judicieux de consulter pour reprendre confiance en vous et vous permettre de prendre les bonnes dĂ©cisions ou d'en parler de maniĂšre plus constructive avec votre mari. Cordialement HypnothĂ©rapeute clinique Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 12 rĂ©ponses 30 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 3 personnesBonjour, Chez un homme la sexualitĂ© est facilement dissociable de l'affectivitĂ©. Quinze annĂ©es c'est long si rien n'a Ă©tĂ© tentĂ© entre temps. Souvent un couple se perd dans les tracas de la vie, s'Ă©loigne sans s'en rendre compte, fait sa vie chacun de son cĂŽtĂ©. Cela ne vient pas en fait des tracas de la vie mais du fait que l'amour conjugal n'a pas Ă©tĂ© nourri. Il est indispensable qu'un couple se retrouve rĂ©guliĂšrement en tĂȘte Ă tĂȘte, du cafĂ© quotidien dans un bar au week end en amoureux. A vous de voir si cela est encore possible. Bon courage Ă vous Michel le BAUT Psychopraticien ThĂ©rapeute Jungien Analyse de rĂȘves Michel Le Baut Psy sur Marseille 1509 rĂ©ponses 6156 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 30 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 1 personnesBonjour, Il me semble que vous ne voulez pas voir que votre couple dysfonctionne depuis longtemps dĂ©jĂ . Pour vous, cela s'est traduit par un relĂąchement, vous ne faites plus attention Ă vous , comme si vous pensiez que votre mari vous Ă©tait acquis et qu'il nâest plus nĂ©cessaire de le sĂ©duire. Cela aurait pu continuer encore un bon moment si vous n'aviez pas dĂ©couvert les "pratiques" de votre conjoint. Vous avez acceptĂ© l'absence de relations sexuelles pendant 15 ans sans vous en plaindre; Ce n'est que parce que vous avez Ă©tĂ© vexĂ©e, blessĂ©e que vous vous rendez compte de la situation de votre duo. La question est donc de savoir quelle est la nature rĂ©elle de vos sentiments respectifs il est possible que vous ayez tous les deux, sans vous en rendre compte,glissĂ© de l'amour vers l'attachement, et cela est rarement suffisant pour permettre une vraie vie de couple, avec une sexualitĂ© harmonieuse. Au moins, cet Ă©pisode va vous servir Ă prendre conscience que vous ĂȘtes Ă un carrefour de votre vie et que vous mĂ©ritez, bien sĂ»r de croire encore Ă l'amour et d'ĂȘtre heureuse. Faites vous aider pour y voir plus clair ! Bien Ă vous VĂ©ronique BLANCHE, ThĂ©rapeute Holistique GuĂ©rison de lâenfant intĂ©rieur Hypnose Ericksonienne Soins Ă©nergĂ©tiques VĂ©ronique Blanche Psy sur Saint-Brieuc 4537 rĂ©ponses 2452 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 30 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 2 personnesBonjour Madame, Jâentends votre dĂ©tresseâŠ, qui semble dĂ©couplĂ©e par la dĂ©couverte rĂ©cente de la frĂ©quentation des sites pornos par votre mari. Mais⊠pourquoi avez vous acceptĂ© quâil nây ait plus de relations amoureuses entre vous ? 15 ansâŠ, câest beaucoup ! Il suffit dâailleurs de quelques mois dâarrĂȘt » pour quâune distance soit prise et le chemin de retour devienne difficile. La sexualitĂ© dâun couple dĂ©pend de la globalitĂ© de sa relation. EtâŠ, avant de penser sĂ©paration, il me semble quâil serait bon de franchir tous les deux, ensemble, la porte dâun-e thĂ©rapeute de couple vous avez certainement chacun des reproches Ă faire Ă lâautreâŠ, des choses que vous avez besoin ou quâil faut dire et qui doivent ĂȘtre entendues par lâautreâŠ, et vous poser la question on arrĂȘte ou on continueâŠdiffĂ©remment » ?! SinonâŠ, allez consulter vous mĂȘme, pour sortir de la dĂ©prime et quitter la mauvaise image que vous avez de vous mĂȘme, et petit Ă petit prendre en charge la responsabilitĂ© de votre vie et de vos propres choix. Je vous souhaite de pouvoir dĂ©passer le trĂšs mauvais moment que vous vivez. sp Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux 2646 rĂ©ponses 7230 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 1 personnesBonjour Pourquoi dites-vous que vous n'avez "rien Ă 54 ans" vous ĂȘtes Ă votre compte. Ne serait-ce pas le moment de rebooster votre activitĂ©, de vous investir professionnellement? Ne serait-ce que pour retrouver une bonne estime de vous, et confiance en vous. Et aussi prendre soin de votre look. Votre couple semble avoir Ă©tĂ© plus ou moins central jusqu'Ă prĂ©sent, alors retrouvez espoir et dĂ©veloppez votre job. Je peux vous accompagner pour retrouver confiance en vous. Vous verrez bien ce que vous dĂ©ciderez ensuite. Pour l'instant appuyez sur ce qui existe et qui peut ĂȘtre boostĂ©. Avec plaisir InĂšs AVOT InĂšs Avot Psy sur Lille 4557 rĂ©ponses 1939 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 2 personnesBonjour Je comprends que cette dĂ©couverte ait pu vous heurter. Toutefois, vous semblez consciente qu'il ne s'agit pas seulement de ses moments intimes en solo qui vous Ă©branle mais plutĂŽt que vous vous sentiez exclue de son intimitĂ©. Vous dites qu'il ne vous fait plus l'amour. Qu'entendez vous par cela? Pourquoi serait ce Ă lui de vous faire l'amour et non l'inverse? N'est ce pas Ă deux que cela se passe, oĂč chacun participe au plaisir de l'autre? Vous avez Ă©tĂ© blessĂ©e et votre corps en porte les stigmates. De ce fait l'image que vous avez de vous n'est pas forcĂ©ment propice Ă oser vous exposer et vous risquez Ă un rejet de sa part. Ainsi, avant d'envisager les diffĂ©rentes options, je vous propose de vous prendre du temps pour vous, pour redorer votre estime de vous et vous sentir plus forte. Les kilos en plus n'enlĂšvent rien les jolies qualitĂ©s que vous possĂ©dez. Un accompagnement vous serait bĂ©nĂ©fique pour cheminer en douceur. Je suis Ă votre Ă©coute si besoin. N'hĂ©sitez pas Ă consulter mon profil pour en dĂ©couvrir davantage sur mon approche bienveillante. Bien Ă vous Douce journĂ©e Virginie AUGIAS ThĂ©rapeute et coach en dĂ©veloppement personnel et professionnel Consultations en ligne ou Ă mon cabinet Virginie Augias Psy sur Cadaujac 1002 rĂ©ponses 2406 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 3 personnesBonjour, Je pense que vous pouvez, si cela vous tente bien Ă©videmment, lui proposer de participer aux moments oĂč il regarde en individuel les films qui lui plaisent. Vous pourrez alors peut ĂȘtre vous reconnecter Ă lui et Ă ses fantasmes. Je vous laisse y rĂ©flĂ©chir et revenir vers moi si vous le souhaitez Restant Ă votre Ă©coute Bien Ă vous Marjorie Lugari Psychanalyste et SexothĂ©rapeute Marjorie Lugari Psy sur Saint-Maximin-la-Sainte-Baume 4436 rĂ©ponses 7699 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 0 personnesBonjour Help75, Finalement, ce qui vous pose problĂšme et qui vous donne la sensation d'ĂȘtre dĂ©truite, c'est de ne plus avoir de relations sexuelles avec votre mari ou bien qu'il se masturbe ? Votre mari ne vous fait plus l'amour depuis 15 ans, vous Ă©crivez cela comme si c'Ă©tait Ă lui de le faire, et de se servir de votre corps plutĂŽt que de se masturber. Souhaitez-vous lui servir d'objet masturbatoire ? Pensez-vous que la masturbation et la relation sexuelle avec quelqu'un est Ă©quivalente ? Que s'est-il passĂ© durant ces 15 ans ? Avez-vous dĂ©jĂ abordĂ© le sujet ou bien la dĂ©couverte de ses masturbations a Ă©tĂ© le dĂ©clencheur ? Vous envisagez la possibilitĂ© d'aller voir ailleurs comme d'une solution si vous aviez un autre physique, comme si un autre homme pourrait vous servir de remplaçant sexuel, de doublure sexe. Quel image avez-vous de la sexualitĂ© ? Du corps ? De la relation d'intimitĂ© ? Il ne vous fait plus l'amour, mais vous non plus vous ne lui faite plus l'amour. Pensez-vous que ce soit Ă l'homme de prendre les initiatives ? Apparemment, votre relation avec votre mari ne vous satisfait plus, pas seulement au niveau sexuel. Vous parlez d'annĂ©es de souffrance. De quelle souffrance s'agit-il ? Vous avez 54 ans, et vous hĂ©sitez Ă "refaire tout". Qu'est-ce que cela veut dire pour vous "refaire tout" ? Vous parlez d'une vie foutue. En quoi est-elle foutue ? J'imagine que ce n'est pas seulement une question de sexualitĂ©. Ou bien considĂ©rez-vous que la vie d'une femme ne vaut la peine que par l'intĂ©rĂȘt sexuel quel provoque ? Il y a Ă©normĂ©ment de questions, de croyances, de façon de voir votre corps, votre vie, vos rĂ©alisation, etc. a explorer pour que vous arriviez Ă trouver votre boussole. Je vous souhaite une bonne journĂ©e, Marion Favry Marion Favry Psy sur Paris 727 rĂ©ponses 1181 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 0 personnesBonjour, votre situation est difficile et vous fait souffrir. Alors il est important pour vous d'avoir des rĂ©ponses et de mieux comprendre - ce qui se passe ou s'est passĂ© pour votre partenaire - ce que l'addiction au porno peut produire chez un homme - comment redĂ©finir votre fĂ©minitĂ©, vous faire devenir plus dĂ©sirable - relancer votre estime et confiance en vous - etablir des perspectives pour vous Nous pourrions faire ce diagnostic ensemble, identifier des traits de votre personnalitĂ© et vous donner des Ă©lements de rĂ©ponse. Mais il est aussi important de vous faire avancer, aller vers un Ă©tat de bien ĂȘtre et en phase avec vous meme. Avec bienveillance, empathie et sans jugement, je consulte en cabinet ou mais aussi en visio Doctolib cela permet une grande discrĂ©tion et confidentialitĂ©, sans vous dĂ©placer et aux moments ou vous ĂȘtes disponible. SpĂ©cialiste en de nombreux sujets dont la sexualitĂ©, les relations de couple, sociales, amoureuses ou toxiques, angoisses, crise de sens...Ecrivez moi ou appelez moi et nous en discuterons. Bien cordialement, Christian RICHOMME Psychanalyse - HypnothĂ©rapeute Paris Christian Richomme Psy sur Paris 1489 rĂ©ponses 577 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 0 personnesBonjour Ă vous, Qu Ă t il rĂ©pondu ? Vous savez 54 ans c est le dĂ©but d une trĂšs longue vie, il suffit douceur et bienveillance de le dĂ©cider ainsi. Tout est possible surtout que vous n'avez rien Ă perdre. Pourquoi avoir peur d une grande possibilitĂ© d ĂȘtre heureuse ? Pourquoi restez vous rĂ©signĂ©e ? Votre vie vous appartient, je vous propose de la prendre en main et de la transformer. Pour cela je sollicite votre curiositĂ© afin d aller chercher dans votre histoire personnelle et familiale les rĂ©ponses qui vous ouvriront les portes de la comprĂ©hension. " La connaissance de soi " " Lâexpansion de conscience " sont des outils formidables et efficaces qui rĂ©pondent Ă votre demande. Je vous invite Ă vous renseigner. A participer Ă un stage qui changera votre vie. Je suis Ă vos cĂŽtĂ©s pour tout renseignement complĂ©mentaire. Cordialement. Christine Lorijon. Christine Lorijon Psy sur Haute-Goulaine 992 rĂ©ponses 297 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 0 personnesBonjour Votre dĂ©tresse est perceptible. Mon conseil faites vous davantage confiance ! facile Ă dire, me direz vous. En effet et c'est lĂ qu'une thĂ©rapie va vous aider. Dans votre message vous vous accusez de ne pas ĂȘtre assez bien pour 'mĂ©riter' que votre homme ait envie de vous votre poids, votre age, votre corps, votre travail... Pourtant, j'imagine que lui aussi a pris de l'age, que son coprs ne doit pas non plus ĂȘtre le mĂȘme qu'il y a 15ans, non ? Pourtant vous subissez, rĂ©signĂ©e, la situation. Presque, si ce n'Ă©tait votre regain de colĂšre quand vous le surprenez... Donc, oui, faites vous aider pour retrouver confiance en la belle personne que vous ĂȘtes, pour retrouver votre estime de vous. C'est le seul moyen durable pour vous sentir mieux et accessoirement devenir Ă©galement attirante aux yeux des autres. Bon courage Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 0 personnesBonjour, Oui la masturbation fait partie de la sexualitĂ© et je vous invite aussi Ă la pratiquer. DĂ©couvrir votre corps, aimer votre corps. DĂ©couvrir les zones oĂč vous avez envie d'ĂȘtre touchĂ©e puis exprimer vos dĂ©sirs Ă votre partenaire. Une relation Ă deux cela se construit Ă deux. Il y a 30 ans, aviez-vous pris le temps de vous asseoir l'un en face de l'autre et de vous Ă©couter sans vous interrompre ? Exprimer vos dĂ©sirs, vos envies, vos valeurs et vos limites ? Aviez-vous pris le temps chacun de dĂ©finir ce qu'est un couple pour vous ? Et au fil des 15 premiĂšres annĂ©es, avez-vous pris le temps de rĂ©actualiser vos dĂ©sirs, vos envies, vos projets ? De faire rĂ©guliĂšrement le point sur votre relation ? Il est encore temps de le proposer Ă votre partenaire. Il est toujours temps d'Ă©voluer, de faire Ă©voluer la relation. Pour cela il est essentiel que vous en ayez rĂ©ellement le dĂ©sir. Rester avec un partenaire uniquement par peur de l'inconnu vous dĂ©truit Ă petit feu. Je vous invite Ă vous faire accompagner par un-e thĂ©rapeute pour clarifier vos dĂ©sirs et vous libĂ©rer de vos peurs. Je reste Ă votre disposition. Claire Thomas, PsychosomatothĂ©rapeute Claire Thomas Psy sur La Chapelle-Caro 1160 rĂ©ponses 956 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis ! 29 JUIL. 2022 Cette rĂ©ponse a Ă©tĂ© utile Ă 0 personnesBonjour, Il faut souvent se poser la question, pourquoi nây a-t-il plus de relation dans un couple. La rĂ©ponse est gĂ©nĂ©ralement celle-ci parce que plus personne nây trouve son compte. Cela arrive lorsque la routine fait que câest toujours la mĂȘme chose, dans les mĂȘmes endroits Ă la mĂȘme heure. Bref, un couple, câest constamment se rĂ©inventer pour se dĂ©couvrir encore et encore. Votre prise de poids nâarrange rien puisquâelle a ruinĂ© votre confiance en vous, et peut-ĂȘtre aussi dĂ©formĂ© lâimage quâĂ votre partenaire de vous. Pourquoi ne pas essayer de lâĂ©tonner justement en retrouvant un poids qui ne vous ferait plus honte ? Quant Ă la pratique masturbatoire, elle nâest en rien incompatible avec une vie de couple. Elle permet au contraire Ă chacun dâassouvir ses besoins lorsque lâautre membre du couple nâest pas disposĂ© Ă une relation physique. N'hĂ©sitez pas Ă me contacter pour dĂ©marrer un suivi ensemble. Je reste Ă votre disposition et Ă votre Ă©coute, Christophe ThĂ©rapeute de couple - SexothĂ©rapeute Rendez-vous en ligne uniquement Christophe Nieaux Psy sur Melun 1581 rĂ©ponses 1187 J'aime RĂ©alisez une thĂ©rapie en ligne Contacter Cela vous a Ă©tĂ© utile ? Merci d'avoir donnĂ© votre avis !