Etudedu devenir des barrages hydroélectriques de Vezins et la Roche Qui Boit sur la Sélune - Septembre 2002 ; Etude du devenir des barrages hydroélectriques de Vezins et la Roche Qui Boit sur la Sélune - Septembre 2002. Page mise à jour le21/12/2016
Des rivières bétonnées, des cours d’eau obstrués... Au XXe siècle, l’Europe a misé sur l’hydroélectricité pour disposer d’une source d’énergie renouvelable. Mais les barrages empêchent certaines espèces de poissons migrateurs, notamment les saumons, de faire la navette entre l’océan et la rivière pour se reproduire. Les barrages sont-ils un obstacle à la biodiversité ? Jean-Marc Roussel, le docteur de la rivièreSur la rivière Sélune, près de la baie du Mont-Saint-Michel, nous partons à la rencontre des "docteurs de la rivière", le directeur de recherche à l’Inrae Jean-Marc Roussel et ses équipes. Leur travail ? "Prendre le pouls" de l’écosystème. Sur la Sélune, le barrage de Vezins, un barrage de 35 mètres, a été retiré en 2019. Un autre, celui de la Roche-qui-Boit, est actuellement en cours de démolition. Jean-Marc Roussel et ses scientifiques capturent des poissons et des invertébrés, les comptent, les mesurent, pour voir si la rivière se porte mieux sans barrages. Son constat est sans appel le cours d’eau "commence à retrouver un aspect naturel" et la nature à "reprendre ses droits". Et il s’émeut "Dans un moment où l’on pense que beaucoup de choses ne vont plus au niveau de notre environnement, on peut avoir des signes assez tangibles d’un retour de la nature."En Europe, 500 000 barrages inutiles ?Tous les barrages sont-ils utiles ? C’est la question que se pose Roberto Epple, président du European Rivers Network, qui "se bat pour des rivières vivantes". En Auvergne, le barrage du Chavanon a été construit il y a 100 ans. Il n’a jamais été achevé, n’a jamais produit quoi que ce soit et obstrue aujourd’hui un cours d’eau. Selon Roberto Epple, la moitié des barrages européens, soit 500 000 ouvrages, n’auraient en réalité aucune utilité et seraient "obsolètes, trop vieux, trop anciens". À l’époque de leur construction, leur fin de vie n’a pas été pensée. Qui doit payer pour la déconstruction ?Poutès, un barrage sur mesure pour la rivière ?Peut-on concilier production hydroélectrique et respect de la biodiversité ? Sur l’Allier, le redimensionnement du barrage de Poutès a été achevé en 2022. Sa hauteur a été abaissée de 20 mètres à 7 mètres et une grande partie de l’ouvrage en béton a été retirée. De plus, deux vannes centrales peuvent désormais être ouvertes pour laisser couler la rivière et permettre aux saumons de passer en période de reproduction, pendant trois mois de l’année. Si le barrage ne produit rien pendant cette ouverture, le site a conservé 85 % de sa production annuelle. Est-ce un exemple à appliquer ailleurs ?Céline Bérard, un coup de main pour les saumonsMais pour sauver les saumons, transformer les barrages risque de ne pas suffire. Cela coûte cher et prend du temps alors que l’espèce a besoin d’aide immédiatement. Au Conservatoire national du saumon sauvage de Chanteuges Auvergne, Céline Bérard donne un coup de main aux poissons. Elle capture des saumons, les fait se reproduire puis élève la progéniture dans des cuves aux conditions semblables à leur milieu naturel. Les alevins sont ensuite lâchés dans la rivière pour repeupler l'écosystème. Entredésir de nature et peur de l’abandon : quelles attentes paysagères après l’arasement des barrages hydroélectriques de la Sélune ? Plus que 22 signatures pour que cette pétition soit diffusée dans la newsletter MesOpinions ! Madame la Ministre, LES AMIS DU BARRAGE DEMANDENT LE GEL DE LA DECISION D’ARASEMENT. Pour satisfaire une poignée d’intégristes de l’écologie et quelques doux rêveurs, l’Etat a décidé d’araser les barrages de VEZINS et de LA ROCHE QUI BOIT dans le Sud-Manche. Les motifs invoqués sont le rétablissement de la qualité de l’eau et de la libre circulation des poissons migrateurs. Les barrages ne polluent pas mais leurs lacs servent de bassins de décantation et retiennent une partie de la pollution qui vient de l’amont. Les humains et les saumons profitent ainsi d’une eau de qualité correcte à l’aval. Prétendre que les migrateurs remonteraient le cours de la Sélune quand les barrages auront disparu relève de l’utopie car les eaux souillées se déverseraient jusque dans la baie du Mont St Michel et les saumons ne dépasseraient sans doute pas l’embouchure du fleuve dont ils disparaitraient totalement. Bien que contestée à juste titre par les élus et la majorité de la population concernée, cette décision est présentée comme irréversible au motif qu’elle émane du Grenelle de l’Environnement s’appuyant sur un vote du SAGE Sélune et l’avis favorable de la CLE. Le gouvernement souligne la nécessité de réduire la pollution, d’augmenter la production d’énergies propres et renouvelables et de préserver les réserves d’eau. Pourtant, il se prépare à contaminer une des plus belles baies du monde en augmentant sensiblement la prolifération des algues vertes. L’arasement des barrages entrainerait aussi la disparition de deux usines hydroélectriques capables d’alimenter personnes et la suppression d’une réserve d’eau de 20 millions de mètres cube. Autant d’incohérences et de contradictions auxquelles il est temps de faire barrage car si cette décision était appliquée, ses conséquences iraient à l'inverse des buts recherchés. C’est pourquoi nous demandons le gel du processus d’arasement et le lancement immédiat des études d’impact qui auraient dû être menées avant une prise de décision précipitée et à ce jour injustifiée. Dans l'espoir que vous voudrez bien étudier notre requête, Veuillez croire, Madame la Ministre, à l'expression de nos salutations respectueuses. - Pus d'infos Aménagementspaysagers de sault-brenaz : passe à poissons au barrage de Villebois. Projets similaires. Zoom Détails. La Roche Qui Boit – Sélune. Zoom Détails. Étude Gréoux-Les-Bains. Zoom Détails. Site Abeille – Bourg lès Valence (26) Zoom Détails. Le Pouzin. Zoom Détails. Hydroliennes de Génissiat . Zoom Détails. Site multi-usages à Sainte Tulle. Zoom Détails.
Redonner à la Sélune son visage initial La déconstruction du barrage de La-Roche-Qui-Boit poursuit un objectif permettre à la Sélune de retrouver son cours naturel. Décidé par l’État, ce projet vise à transformer ce qui fut pendant cent ans une source d’énergie hydroélectrique en refuge pour la biodiversité. La déconstruction du barrage de la Roche-Qui-Boit s'intègre dans un projet global visant à protéger l'environnement naturel de la vallée de la Sélune. Elle a été décidée par l'État après plusieurs années d'études, alors que l'autorisation d'exploitation arrivait son terme. Ce choix correspond à l'application de deux textes majeurs, pour le principe de continuité écologique la directive européenne sur l'eau de 2000, et la loi sur l'eau et les milieux aquatiques dite loi Lema » de 2006. Toutes deux rappellent l'importance de ne pas faire obstacle à la remontée des poissons migrateurs. Naturellement présents en nombre dans la Sélune, les saumons, truites, anguilles et autres ombles chevaliers doivent en effet remonter le cours de la rivière pour s'y reproduire, pondre et grandir. EDF, exploitant du site, réalise ce chantier de 15 M€, avec le concours financier de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie et contribue au programme de recherche de ce projet. Plus d'infos réalisation progressive et durable Grand angle sur le barrage Le témoin d'une époque Achevé en 1919, ce barrage à voûtes multiples et contreforts mesure 125 mètres de long et 15 mètres de haut. C'est l'œuvre de l'un des plus grands ingénieurs français du XXe siècle Albert Caquot. Il aura fallu 4 ans à la Société des forces motrices de la Sélune pour le construire, afin de répondre à la demande croissante en électricité. Devenu la propriété d'EDF en 1946, il produit en 2020 l'équivalent de la consommation annuelle de 1 250 habitants. Longtemps indissociable du paysage de Ducey-Les Chéris, le barrage est devenu le témoin d'une époque, grâce à celles et ceux qui l'ont fait vivre. Leurs histoires resteront dans les mémoires. Comment ça marche ? Une centrale hydraulique produit de l'électricité grâce à une chute d'eau entre deux niveaux de hauteurs différentes, qui met en mouvement une turbine reliée à un alternateur.

Février2019. Barrage de la Roche-qui-Boit (16m de haut). Février 2019. Title: L’analyse des conflits liés aux opérations de restauration écologique dans les petites vallées de l’ouest de la France, contribution à la compréhension de la mise en patrimoine de la nature Author: Utilisateur Created Date: 10/18/2019 6:27:41 PM

Publié le 27 oct. 2014 à 1906Construits respectivement en 1919 et en 1932, les deux barrages hydroélectriques de La Roche-qui-Boit et Vézins, situés sur la rivière Sélune Manche, à quelques kilomètres du Mont-Saint-Michel, font toujours partie du paysage du sud de ce département. Pourtant, la décision de leur destruction qui date de novembre 2009, dans le cadre du Grenelle de l’environnement afin de restituer la continuité écologique de ce fleuve côtier, un des tous premiers bassins à saumon de France, a été confirmée par le nouveau gouvernement, en juillet 2012. En 2010, un arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes est même venu imposer l’arasement à EDF, le gestionnaire des infrastructures !Mais, depuis, la polémique fait rage entre les partisans et les opposants de la destruction. La destruction des deux ouvrages qui devait être engagée dès 2013 a été repoussée à 2015. Un chantier de 15 millions d’eurosSi les défenseurs de l’environnement mettent en avant un démantèlement unique et exemplaire mais aussi une formidable opportunité pour la vallée », les opposants en dénoncent l’inutilité et le coût de la destruction ». Le collectif des amis des deux barrages a distribué tracts pour inciter la population à s’exprimer ces dernières semaines lors de l’enquête publique avant travaux qui vient de se terminer le 17 octobre. Depuis le 3 juillet dernier, les deux barrages ne produisent plus d’électricité. L’arrêté d’exploitation n’a pas été renouvelé par le Préfet, et EDF assure juste la sécurité. Les travaux pourraient commencer à l’automne 2015 après achèvement de la procédure administrative réglementaire en cours. La fin du chantier est prévue en 2018 », indique la préfecture de la Manche. Le chantier, qui est évalué à 15 millions d’euros, doit durer trois ans. Il faut d’abord abaisser le plan d’eau, vidanger et surtout gérer les boues partiellement polluées, et prévoir ce que les spécialistes appellent la renaturation » de la vallée et, enfin, le démantèlement des ouvrages. Pendant ce temps, dans le département voisin, le Calvados, la suppression du barrage de l’Enfernay, sur l’Orne, exploité par la manufacture de Coton Gosselin jusqu’en 2004, et le travail de renaturation du site viennent d’être récompensés par Ségolène Royal du Grand prix national du génie écologique. En Basse-Normandie, on compte un millier de seuils et de barrages dont 80 % à 90 % sont inutiles ou ne servent plus », comptabilise André Berne, directeur territorial de l’Agence de l’eau Seine Normandie, qui finance la destruction de ces barrages. Comment affronter la montée des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intérêt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour évoluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rédaction des Echos est précieuse. Chaque jour, nos enquêtes, analyses, chroniques et édito accompagnent nos abonnés, les aident à comprendre les changements qui transforment notre monde et les préparent à prendre les meilleures découvre les offres Lebarrage de Vezins (26 mètres de haut, 280 mètres de long), propriété de l'Etat, et celui de La Roche-qui-Boit, propriété d'EDF, datent respectivement de 1916 et 1926 et produisaient en La France lance le plus grand projet de démantèlement des barrages en Europe La décision française de démanteler deux grands barrages marque sans doute le début d'une nouvelle ère en Europe. En effet, des milliers de barrages empêchent les rivières européennes de couler librement. L’exemple français encouragerait les pays à s’impliquer davantage dans la revitalisation de leurs rivières et la destruction des barrages à grande échelle plutôt que leur construction. Le WWF est membre de la coalition Dam Removal Europe. Cela fait huit ans que la France envisage de démolir les barrages de Vezins 35 mètres et de La Roche- qui-Boit 15 mètres sur le fleuve de la Sélune en Normandie. La déconstruction de ces anciens barrages, après presque 100 ans de production d'énergie hydroélectrique, est un évènement marquant dans l’attitude des gouvernements européens envers leurs rivières et la production d’énergie » a souligné Roberto Epple, fondateur et président du European Rivers Network ERN. La suppression de ces obstacles va aider à repeupler l’entièreté de la Sélune, un tronçon de 90 km, permettant ainsi aux poissons de poursuivre leur route migratoire. Ce qui va augmenter rapidement la biodiversité de la rivière. » Une révolution dans la gestion de nos rivières La décision française de démolir ces barrages est le projet le plus ambitieux en Europe même si l'Espagne et la Finlande avaient déjà détruit de nombreux petits barrages obsolètes ces dernières années. La fragmentation des rivières, causée par les barrages et d'autres infrastructures, a joué un rôle majeur dans la perte catastrophique de poissons et d'autres espèces d'eau douce à travers l’Europe. C’est une opération exceptionnelle pour restaurer la biodiversité dans la Sélune. Une très bonne nouvelle pour les saumons sauvages et les anguilles dont les migrations ont été bloquées par les barrages ces dernières années. La disparition de ces obstacles physiques aidera à inverser cette tendance et apportera d'autres avantages aux communautés le long des berges européennes. Les revenus des pêcheurs pourront également augmenter suite au retour des poissons dans les rivières. Les associations de pêche ont longtemps travaillé avec les écologistes français pour faire démolir les deux barrages de la Sélune dans le cadre de la coalition des Amis de la Sélune ». Choisir d'enlever ces barrages va révolutionner la politique européenne des rivières au lieu d'ériger de nouveaux barrages, il est temps de commencer à démanteler les barrages et à ramener la vie dans nos rivières » a déclaré Bart Geenen, chef du service Eau douce du WWF Pays-Bas. Les études montrent clairement que la destruction des barrages est de loin le moyen le plus rentable de restaurer les rivières. Les rivières vivantes améliorent la biodiversité et offrent de nouvelles opportunités intéressantes aux populations locales. » Utilisationde données anciennes avant la restauration de la continuité écologique. Contexte de l’arasement des barrages de Vezins et La Roche-qui-boit sur la Sélune. Error 403 Guru Meditation XID 671321493 Varnish cache server
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Construitsrespectivement en 1919 et en 1932, les deux barrages hydroélectriques de La Roche-qui-Boit et Vézins, situés sur la rivière Sélune (Manche), à Situé à 4,1 km en aval de l'ancien site de production hydroélectrique de Vezins sur les communes de Ducey-Les-Chéris et Saint-Laurent-de-Terregatte, le barrage de La-Roche-Qui-Boit LRQB a pour rôle de produire de l'électricité renouvelable et servait à atténuer les variations de débit liées au fonctionnement du site de Vezins. Sa mise en service date de 1919. Il s'agit d'un barrage à voûtes multiples et contreforts de 15 m de haut et 125 m de long. Sa production est équivalente à la consommation de 1 250 habitants 3 GWh/an. La retenue de LRQB est de 30 ha et de 1,5 million de m3 d'eau. Enfin, il est composé de deux groupes de production d'une puissance totale de 1,6 MW. Une brèche dans le barrage Les travaux du chantier du barrage de La Roche-qui-Boit débuteront par la réalisation d'une brèche dans le barrage, afin de permettre le passage d'une éventuelle crue dite "millénale" et ainsi garantir la sûreté de l'ouvrage en cours de démolition et la sécurité des intervenants en cas de crue. La rive gauche du barrage, puis la droite, comprenant l'usine et l'ancienne maison dite "de la direction", aujourd'hui insalubre, seront ensuite détruites. Le lit naturel de la Sélune sera alors reconstitué sur les recommandations d'une paysagiste afin de garantir la parfaite intégration du site dans son environnement tout en conservant des traces du patrimoine industriel. Par ailleurs, les matériaux issus du chantier seront réutilisés à cet effet pour limiter le bilan carbone. Le planning De juin 2020 à mars 2021 retrait des sédiments de la retenue du barrage. Afin de reprofiler le lit de la vallée de la Sélune et d'éviter que les sédiments soient transférés à l'aval du barrage de La-Roche-Qui-Boit, EDF procédera à leur retrait à compter de cet été. En avril 2021, vidange de la retenue du barrage de La-Roche-qui-Boit. La vidange, très encadrée, sera réalisée progressivement afin de garantir la qualité de l'eau qui sera suivie à l'aval du barrage oxygène dissous, taux de matière en suspension.. en temps réel lors de la phase d'abaissement. Pendant cette opération, les poissons seront recueillis par un pêcheur professionnel. Le site hydroélectrique de La-Roche-Qui-Boit arrêtera de produire de l'électricité au début de la vidange. De mai 2021 à février 2022, on passera alors au démantèlement du site de production hydroélectrique de La-Roche-Qui-Boit. Lebarrage de La Roche qui Boit (construit entre 1915 et 1919) est un barrage rectiligne à voûtes multiples (17). Sa hauteur est de 16 m sur 125 m en crête. D’un volume de 1,5 Mm3, la surface de la retenue est de 30 ha. La puissance hydroélectrique maximale installée est de 1,6 MW pour une production moyenne annuelle de 6,5 GWh1. Fig. 1.
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directionregionale de l’environnement, de l’amenagement et du logement de basse normandie demantelement des barrages de vezins et de la roche qui boit sur la selune etat initial de l’etude d’impact artelia – direction regionale ouest page 25 u:\hyd. env.\4\1\4-53-0954 - etat initial_version_11 mai dls/npo - avril 2012 Publié le 16 Novembre 2017 dans Actualités Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé le 14 novembre 2017 sa décision de relancer le processus d'effacement des barrages de Vezins et de la Roche-qui-Boit sur la Sélune. Nicolas Hulot engage ainsi avec les élus locaux un projet de restauration de la biodiversité de la vallée de la Sélune. Ce projet permettra à la rivière de retouver une bonne qualité écologique et visera à terme des aménagements durables dans la vallée. "La réhabilitation de la continuité écologique du cours d'eau dans la vallée de la Sélune concrétise l'engagement du ministère pour la reconquête de la biodiversité qui doit à présent être un axe prioritaire de l'action gouvernementale et des politiques territoriales pour résorber les conséquences du changement climatiques" a déclaré Nicolas Hulot. Les associations, mobilisées depuis de nombreuses années pour la restauration de ce fleuve côtier de la baie du Mont Saint-Michel, accueillent avec satisfaction et saluent la décision du ministre d'Etat de confirmer les effacements de ces barrages. Convaincues que cette décision est importante pour l'intérêt général et le bien commun, les associations souhaitent ardemment que tous les acteurs du territoire reprennent le chemin de la construction d'un projet partagé de développement durable de la vallée et de reconquête de la biodiversité. La Sélune est un fleuve côtier qui se jette dans la baie du Mont Saint Michel 50. Deux barrages hydroélectriques de 35 et 15 mètres ont été construits dans la première moitié du XXème siècle le barrage de Vezins et celui de la Roche-qui-Boit, modifiant profondément le cours d'eau, les paysages, la faune et la flore. La remise en état écologique du cours d'eau est la solution qui ouvre le plus de possibilités pour l'avenir de la vallée, d'autant que les ouvrages ne présentent pas la perspective sérieuse de reprise d'activité de production d'électricité dans des conditions économiquement rentables. La déconstruction du barrage de Vezins s'étalera du printemps 2018 à l'automne 2019. Ces travaux se poursuivront par ceux du barrage de la Roche-qui-Boit. EDF poursuivra la gestion des ouvrages pour le compte de l'Etat afin d'en assurer la sécurité jusqu'à la fin des opérations. L'Agence de l'eau Seine-Normandie financera l'arasement et la renaturation dans le cadre de son programme d'intervention, en concertation avec le Syndicat mixte du bassin de la Sélune. Ceci constitue l'opportunité pour les collectivités locales de développer de nouvelles activités économiques et de loisirs autour d'une vallée restaurée. L'arasement des barrages est sans effet vis-à-vis du risque d'inondation. Une surveillance attentive sera exercée pour assurer la sécurité pendant toute la phase des travaux entre juin 2018 et juin 2019. Cette opération de restauration complète du fleuve côtier sera exceptionnelle et unique en Europe. Ainsi 90km de cours d'eau seront entièrement ouverts à la reconquête de la biodiversité, notamment grâce au retour naturel d'espèces aquatiques emblématiques comme le Saumon atlantique et l'Anguille européenne. Un suivi scientifique des effets écologiques de la renaturation sera assuré. JmU99t.
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